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LREM N'EXISTE PAS POLITIQUEMENT DANS LE PAS-DE-CALAIS : (1) L'EXEMPLE BÉTHUNOIS


Très discrets les "marcheurs Béthunois": inexistants localement en termes de communication aux élections régionales et peu de candidats aux dernières élections départementales. Il y a bien une page Facebook voir ci- dessous. Mais le sentiment dominant est une existence plus virtuelle que réelle. Le Béthunois est "l'idéal type" de l'échec politique de la LREM dans le Pas-de-Calais et au-delà. On vous explique.





LE "EN MÊME TEMP"S À LA SAUCE BÉTHUNOISE


On remarque à la droite de la députée, Laurence Deschanel, la responsable départementale des Marcheurs et candidate malheureuse lors des dernières élections législative contre Ludovic Pajot. Et, on découvre avec surprise, en haut tout à gauche, un visage plus connu (malgré ses lunettes noires) des citoyens qui assistent au conseil municipal de la ville de Béthune, un élu de la majorité municipal : Anthony Cauet !


Anthony Cauet conseiller municipal du groupe majoritaire "Continuons ensemble"



Si l'on peut se permettre voilà un élu qui soutient "en même temps" le tandem Gacquerre (UDI)-Gibson (Les Républicains) qui critiquent ouvertement le bilan du président de la République et la députée en place, et le président de la République et la députée en place ! Un original "en même temps béthunois".

Faut-il en déduire que les Marcheurs béthunois ont décidé de soutenir le maire actuel ? Ou ce n'est que l'engagement élastique, certes surprenant, d'un individu et non des Marcheurs béthunois. Une initiative individuelle comme disent certains pudiquement.

Sauf que trop simple pour le microcosme politicien béthunois !

LE BAL DES FAUX CULS


L'on découvre en grattant un peu que notre très discret élu est aussi et " en même temps" le responsable (animateur) du comité des marcheurs Béthunois. Ce qui donne une autre dimension à sa présence et son soutien à Olivier Gacquerre. LREM s'affiche sans ambiguïté donc avec l'UDI et Les Républicains, pour les élections municipales.


Par contre, un tract anonyme (dont on accuse le maire actuel d'en être l'auteur) stigmatise une liste concurrente où figurent des "Marcheurs", lors des dernières élections municipales (des plaintes ont été déposées dont on attend toujours le résultat).



Là on tombe, de charybde en Scylla, dans la tambouille politicienne nauséabonde.


Bien sur on vous expliquera que le grand écart est possible et même souhaitable. Que les élections locales ne sont pas des élections nationales (tout en demandant simultanément de supprimer le non cumul de mandat de maire-député, etc.). Du baratin pour tromper. LREM n'existe pas en tant que parti autonome et structuré dans le Béthunois et également dans le Pas-de-Calais dans la Pas-de-Calais.


FOLKLORE POLITIQUE


Pour ceux qui aiment le folklore politique, paraît que notre élu de la majorité municipale béthunoise, qui fait campagne pour Valérie Pécresse, va ouvrir une parenthèse et distribuer, "en même temps", un tract-bilan de la mandature du Président sur le marché de la cité de Buridan, ce vendredi 21 janvier (le vendredi et non le lundi où il y trop de monde et pas assez de tracts sans doute !)


UN MORCEAU AVALÉ N'A PLUS DE GOÛT


Au travers de l'exemple béthunois, on constate que LREM constitue la force d'appoint masquée à la droite et du centre droit. Elle n'existe pas en tant que force politique indépendante. Notre appendice du Modem (et autres centristes) va retrouver sa vocation de roue de secours dans ce département et ailleurs.

Avec l'évolution des forces politiques actuelles, et leur "repositionnement" sur l'échiquier politique induit par les futures élections présidentielles et hier régionales, la puissante vague marconiste, qui avait permis l'élection d'une large majorité de députés, risque demain de se réduire, au pire à un pipi de sansonnet, au mieux à un pipi de chat.

Plus dure sera la chute.


À SUIVRE : LES RAISONS HISTORIQUES DE CET ÉCHEC (II)







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