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LREM N'EXISTE PAS DANS LE PAS DE CALAIS : (II) LE CHOIX STRATÉGIQUE DE BATTRE LA GAUCHE


ILLUSTRATION TdNM

Historiquement le Modem à Béthune (ou la sensibilité politique centriste) s'est toujours allié à la droite dans la cité de Buridan, pour combattre la gauche unie ou divisée par le sectarisme du PC, qui s'accroche localement à la bouée cégétiste des retraités (comme au bon vieux temps de Séguy et Georges) pour survivre encore. C'est pourquoi, sans surprise, lors du premier mandat d'Olivier Gacquerre, Marguerite Desprez était son adjointe (Modem).

Devenue députée grâce à la vague Macron, et à un mauvais candidat de droite, elle partagera et partage toujours avec l'actuel locataire de l'hôtel de ville un de ses attachés parlementaires, qui sera "en même temps" membre du cabinet du maire. Une complicité méconnue évidemment des Béthunois, qui s'ajoute à celle d'un élu spécialiste du grand écart idéologique (lire ici) .


LE MODÈLE BÉTHUNOIS : BATTRE LA GAUCHE


Fort logiquement, les "centristes", sous la houlette de la députée, ont pris les commandes des "Marcheurs béthunois". Une colonisation facilitée par la double appartenance politique acceptée par LREM. Le directeur du cabinet Marguerite Desprez est, à titre d'illustration pertinente, co-animateur du comite béthunois "d'En Marche".


Simultanément, les Marcheurs issus des rangs de la gauche progressiste ou opposants politiques au maire Olivier Gacquerre ont fait l'objet de procès en sorcellerie, et de nombreuses demandes d'exclusion. Bien sur tous les "cacheux" de place électives, rejetés ou indésirables par ailleurs, saisissent cette opportunité, encouragés par les instances départementales, pour participer et légitimer l'épuration. Des comportements pas très glorieux qui laissent des traces indélébiles. Les "Marcheurs" doivent devenir une force d'appoint pour battre la gauche omniprésente dans le département.


Marguerite Desprez et Hakim El Azouzi

C'est l'époque des louanges d'un Olivier Gacquerre "Macron compatible" (1), ou des adjoints aux maires s'affichent comme Modem-Marcheurs. À l'instar d'un Hakim El Azouzi ou le conseiller municipal : Frédéric Daems.



La nuit de noce sera courte. Le bac va se retourner sur le cochon et bien des engagements vont fondre comme neige au soleil de la "Réal Politik". La droite devenue majoritaire ne veut plus de son encombrant allié d'hier !


LREM Béthune, dans ce contexte historique, et choix volontaire de la part de ses responsables départementaux ( celui de la facilité), est devenue une petite annexe du Modem local. Une erreur stratégique fondamentale, en terres de gauche, faisant de ce parti une organisation hors sol.




LREM : UN PARTI HORS SOL



La désignation de Jean Paul Delevoye, au-delà de ses casseroles, pour organiser les "Marcheurs" dans le Pas-de-Calais va généraliser ce modèle béthunois au département . Si l'homme était en rupture avec son parti d'origine l'UMP-Les Républicains, il s'appuiera néanmoins sur ses réseaux antérieurs, celui des élus locaux entre autres. Hormis les deux circonscriptions détenues par déjà des députés (Calais et Arras) et transfuges du Parti socialiste.


Cette stratégie mortifère politiquement, généralisée au niveau départemental, explique l'échec électoral d'un parti qui ne pèse que ce que pesait le Modem... Le "en même temps" n'a fonctionné que dans un sens, battre la gauche en place !


Illustration capture écran TdNM

Aujourd'hui dans le département, LREM repose uniquement sur ses parlementaires et n'a aucune racines militantes structurées. Sa fragilité électorale est clairement démontrée par sa bérézina électorale lors des différentes élections, notamment lors des dernières élections régionales en Hauts de France (-10% !).


LREM dans le Pas-de-Calais, c'est l'arrière chambre du Modem, sa roue de secours, Cette dépendance volontaire explique son inexistence politique sur le terrain et son échec prévisible.


UN MORCEAU AVALÉ N'A PLUS DE GOÛT


La future élection présidentielle provoque une onde de choc qui instaure une rupture avec la droite et le centre, accentuée en Hauts de France avec la candidature avortée de Xavier Bertrand, et réduit LREM à son médiocre statut de roue de secours du Modem, comme la démontre les résultats, sans appel, aux élections régionales.

Jacqueline Maquet, Députée de la 2eme circonscription du Pas-de-Calais (Photo TdNM)

Demain, seules les députés disposant de vraies assises territoriales, construites souvent avant leurs adhésions à LREM, pourront sauver leurs sièges de parlementaire. Nous pensons à Jacqueline Maquet ou à la ministre Brigitte Bourguignon. Cette dernière gardant habilement ses "relations" avec ses ex-camarades du parti du Poing et à la Rose...

La réélection du président Macron ne produira pas de déferlante favorable aux candidats de la majorité gouvernementale. Au contraire, c'est bien connu, un morceau avalé n'a plus de goût .


(1) Recevant les "bons" Marcheurs à l'Hôtel de ville de Béthune, accompagnés de la Référente départementale...


À SUIVRE : (III) MARGUERITE DESPREZ VA-T-ELLE RETOURNER À SES FOURNEAUX ?















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1 Comment


Hervé Bavencoffe
Hervé Bavencoffe
Jan 19, 2022

Cher Jean Pierre, tu me déçois , pas un mot sur delannoy . Tu connais le microcosme politique . Comment peux tu oublier delannoy maire de lapugnoy/Ex Pimpon , Mr EX . ce comique m'avait demandé de l'aider pour avoir l'investiture Lrem lors des dernières élections législatives il y a 5 ans . On m'a signalé délicatement que c'était une planche pourrie et qu'il avait trop de casseroles ......, qu'est ce que ce serait aujourd'hui : un tintamarre . Et pourtant "Mr m'as tu vu" se vantait qu'il tutoyait delevoye . fermez le ban .At baraque !!! mais il n'a pas dit son dernier mot , du moment qu'il peut emmerder quelqu'un et avoir des sous , il est là!!😅

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