Nous sommes tombés sur cette photo de mineurs de fond s’apprêtant à descendre dans la mine en 1900. Des esclaves !
Difficile de regarder cette photo et de penser qu'un petit comptable béthunois, qui joue les cosettes ayant vécu quelques mois dans le quartier du Mont Liébaut à Béthune, veut saborder l'établissement de coopération culturelle (EPCC) : la Cité des Électriciens, qui veut préserver à la mémoire des mineurs.
Il faut le rentabiliser et il a reduit sa subvention de 200 000 euros. Certes il ne faut pas jeter l'argent public par les fenêtres mais là on dépasse les sommets de l'hypocrisie. Que des élus, comme à Barlin, se font élire, en se revendiquant les héritiers des syndicalistes mineurs, sont de plein gré son complice, est à vomir !
LES VALEURS PORTÉES PAR LES MINEURS, SONT UN ATOUT POUR NOTRE TERRITOIRE !
Vous trouverez ci-dessous deux videos, qui chacune à leur manière, rendent hommage aux mineurs. Les valeurs portées par cette "corporation" des mineurs constituent non seulement un héritage riche en significations sociales, mais, encore plus aujourd'hui, un atout puissant pour l'attractivité de notre territoire. Nous devons avec fierté en faire l'étendart du renouveau de notre territoire.
L'Établissement Public de Coopération Culturel de Bruay-la-Buissière : la Cité des Électriciens s'efforce de préserver certes ce passé dans une dimension historique, mais aussi contribuer à le mobiliser pour le développement de notre territoire. C'est notre ADN ou notre label de qualité.
Un centre malheureusement menacé par des élus sans ambition et sans vision. Aveuglés par des considérations politiciennes, ils oublient qu'un territoire sans passé et un territoire sans avenir.
L'gnorer, c'est tourner le dos à l'avenir et se recroqueviller dans des considérations de "petit comptable", qui conduisent à rejeter par exemple le projet de tramways ou de Bus à Haut Niveau de Services.
Et cerise sur le gateau, ces élus sans consistance veulent peser "politiquement"
JULES MOUSSERON LE MINEUR POÈTE
Jules Mousseron, mineur et poète, chantre des corons et diseur public
L' VIEUX MINEUR L'œil éteint, s' vieill' piau tout' jonne, I n'est point gai, l' vieux mineur ! Eun' fichelle artient s' marronne, Et cha n'annonc' point l' bonheur. I démeure avec és fille ; Ch'est li qui soign' les infants, Il touille el' soupe éd'sus l' grille, In bertonnant d' timps en temps. I s'imbête, et cha l' tracasse, Il n' peut pus sarcler s' gardin. Quand el' pauv' vieux i s'abasse, S' tiête all' tourn' comme un moulin. Etr' toudis dins s' bac à chintes... Incor s'il sarot marcher, Il irot boir' des bonn's pintes ! Mais i pourrot s'écrouler... I n'oubli' foque és' misère Qu' quand ses infants sont tertous, L' soir, à l'intour dé s' kaïère, Et qui lieu parl' des grisous. Il a tout vu dins les fosses : Ses sauv'tag's i sont curieux. Leus cœurs palpit'nt, les tiots gosses, In acoutant l' pauver' vieux. In v'not l' quère à chaqu' minute Quand arrivot d' z'accidints. Combin d' cops i-a fait la lutte Avec l' grisou grign'-dints ? Il a tell'mint des blessures, Qu'in n' sarot pus les compter. Il est couvert ed' coutures, Pir' qu'un ancien guernadier. Si cha s'rot parmi l' mitralle Qui s'arot si bien conduit, Il arot d' pus d'eun' médalle ; Mais il s'est battu dins l' nuit. Va ! consol-té, brav' Batisse : Les rubans, t' les a d'sus t' piau. In vot bien qu' t'as du service : T' carcass', ch'est un vieux drapeau ! Jules Mousseron
COUP DE GUEULE
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