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Les soldats « fusillés pour l’exemple » lors de la Première Guerre mondiale vont être réhabilités

Dernière mise à jour : 18 janv. 2022

L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de jeudi à vendredi une proposition de loi demandant la réhabilitation de plus de 600 soldats "fusillés pour l'exemple".


PHOTO ILLUSTRATION TdNM



La proposition de loi qui visait à réhabiliter les soldats de la Première Guerre mondiale "fusillés pour l'exemple" a été adoptée ! Près d'un siècle après les premières réhabilitations, ces hommes qui sont morts pour la France entre 1914 et 1918 vont enfin voir leurs noms réhabilités



Au début de la Première Guerre mondiale, des centaines de soldats français ayant été confrontés à la réalité de la guerre n'ont pas supporter cette violence. Ils ont alors décidé de ne plus combattre, ont refusé de sortir des tranchés. À l'époque, la réponse a été toute aussi violente : fusillés pour l’exemple, afin de conserver l'ordre dans la troupe. Ces exécutions ont touché près de 700 hommes, la plupart d’entre eux ayant été fusillés pour l’exemple pendant les années 1914 et 1915, avant que des parlementaires et des citoyens ne s'insurgent contre des conseils de guerre meurtriers, où le déni de justice et les procédure expéditives étaient la norme.

Depuis des décennies, plusieurs hommes d’État ont montré vouloir une réintégration des fusillés dans la mémoire nationale : le premier ministre Lionel Jospin en 1998 ou encore les présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande en 2008 et 2013. Cette fois, ce sont des parlementaires qui se sont saisis de cette question : déposée par le député Bastien Lachaud, de la France insoumise, une proposition de loi a été officiellement votée la nuit dernière, afin de réhabiliter les « fusillés pour l’exemple » de 1914-1918.


L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de jeudi à vendredi (14-15 janvier 2022) une proposition de loi demandant la réhabilitation de plus de 600 soldats "fusillés pour l'exemple", une page sombre de la Première guerre mondiale. Le texte, qui avait été rejeté en commission de la Défense au Palais Bourbon début janvier, a été adopté dans l'hémicycle par 39 voix contre 26 et 9 abstentions.

Les votes favorables sont venus de tous les bancs de droite comme de gauche. Plusieurs députés LREM ont également voté pour, même si la plupart des membres du groupe majoritaire ont voté contre. Le MoDem s'est aussi retrouvé divisé.

"Plus de cent ans après, il faut refermer les blessures mémorielles", a affirmé M. Lachaud, professeur d'histoire de formation, à la tribune. Le secrétaire d'Etat Adrien Taquet, au nom du gouvernement, a fait valoir les étapes déjà franchies pour une meilleure connaissance historique et un apaisement sur ce dossier. "Le ministère des Armées s'est engagé depuis longtemps dans une démarche d'histoire et de transparence" sur ce sujet, a-t-il avancé.


Sophie Beaudouin-Hubière (LREM) a mis en garde contre :


"Une "lecture politisée et empreinte des idées modernes" sur cette page d'histoire, en pointant que certains fusillés étaient "des multirécidivistes de la désertion".







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1 comentario


Les familles ont souffert , c’était une honte . Les généraux qui envoyaient par pelletés des milliers de soldats se faire tuer ont été félicités. Dans le camp allemand c’était pareil .

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