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Maxam : les salaires toujours pas versés,   la « grève » se poursuit chez

 



« La sécurité du site est donc assurée par des salariés qui ne sont pas payés. » déclare à la Voix du Nord Olivier Bouchez, représentant du personnel de l’entreprise Maxam. Pour cause, la « grève » qui a éclaté ce week-end au sein de l’usine placée en redressement judiciaire le 26 octobre après un projet de reprise avorté, a tout de « symbolique » : des salariés ont en effet été réquisitionnés par le sous-préfet pour sécuriser ce site classé « Seveso seuil haut » qui emploie 75 personnes et dont la production (de nitrate d’ammonium) est à l’arrêt depuis mi-juin. Mais rien de « symbolique » pour les grévistes qui veulent, par cette action, maintenir la pression et rester visibles avant une nouvelle audience au tribunal de commerce de Lille le 26 novembre. Pour rappel, le mouvement trouve son origine dans le retard de paiement des salaires d’octobre.

NOUVEL ULTIMATUM Samedi, les grévistes avaient réclamé qu’une partie soit versée avant minuit pour lever le préavis. Ça n’a pas été le cas. Nouvel ultimatum donc : « On demande que cette partie soit versée ce lundi (hier, ndlr) , sinon on reconduit le mouvement, lance Olivier Bouchez. L’administrateur judiciaire(1)nous a dit être intervenu auprès de l’AGS(2). » Contacté, l’administrateur, qui invoque un retard bancaire, indique que les fonds ont été débloqués hier matin. Les salaires devraient donc être versés ces jours-ci...

(1) Nommé par le tribunal de commerce pour gérer l’entreprise durant la période de redressement. (2) L’Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés est un fonds alimenté par une cotisation patronale obligatoire « pour accompagner les entreprises dans les procédures collectives, comme les redressements, en avançant les fonds nécessaires au paiement des salaires ».

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