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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

LES ISLAMOGAUCHISTES VEULENT-ILS LA PEAU DU CANDIDAT DES "JOURS HEUREUX" ?


Fabien Roussel le candidat des jours heureux (Photo TdNM)

Selon le site d’information Médiapart, le candidat communiste aurait bénéficié d’un emploi fictif à l’Assemblée nationale entre 2009 et 2014. Lui, assure avoir réellement travaillé. Dimanche, le site Mediapart a accusé le candidat communiste d’avoir été rémunéré entre 2009 et 2014 en tant qu’assistant parlementaire sans avoir réellement travaillé à l’Assemblée. Plus précisément, Fabien Roussel aurait été, à cette période, l’attaché parlementaire de Jean-Jacques Candelier, député communiste du Nord, payé 3 000 € net par mois pour ce travail. Il était, dans le même temps, dès 2010, à la tête de la fédération du Nord du PCF, "à titre militant et bénévole". Fabien Roussel explique qu’il exerçait parallèlement ses responsabilités en dehors de ses horaires de travail pour le député alors que les archives de la presse regorgent d’articles sur son activité en tant que secrétaire fédéral. Était-il rémunéré par le député pour ce travail de secrétaire fédéral ? C’est la question qui se pose aujourd’hui.

UNE ENQUÊTE À CHARGE

Ni Fabien Roussel ni Jean-Jacques Candelier n’ont pu fournir de preuve auprès de Mediapart que le premier avait bien travaillé pour le second. Fabien Roussel "travaillait sur les dossiers importants de l’Assemblée nationale", a affirmé le député, sans être en mesure de rentrer dans les détails. Malgré plusieurs relances, l’ancien collaborateur n’a pas, lui non plus, fourni le moindre document (une note, un mail ou un SMS, par exemple) attestant de ses cinq années de travail aux côtés de Jean-Jacques Candelier. Enfin, plusieurs anciens assistants du député n’ont pas été en mesure de dire à Mediapart quelles étaient les fonctions de Fabien Roussel, qui n’assistait pas aux réunions d’équipe hebdomadaires, le lundi, à la permanence de Somain.


UN TRAVAIL DE TERRAIN

Fabien Roussel, qui a démenti, lundi matin à la radio, les accusations, a assuré qu’il avait "des documents" prouvant son activité et a assumé avoir joué plutôt un "rôle politique" auprès de Jean-Jacques Candelier. Un peu plus tard sur BFM, il a assuré : "J’ai travaillé, j’ai travaillé dur. On en a mené des combats ensemble. Quand on est attaché parlementaire, on est à disposition. J’ai été embauché parce que j’étais un homme de terrain. Je ne suis pas un homme de bureau. Il y a ceux qui écrivent les textes de loi, ceux qui gèrent les agendas, moi j’ai fait un travail de proximité politique. Il y a plein d’attachés parlementaires qui ne montent jamais à l’Assemblée ou au Sénat. Moi-même, j’en ai qui n’ont même pas la carte (qui permet d’entrer à l’Assemblée, NDLR.). " Lundi soir, sur BFM, bien décidé à se défendre, le candidat était venu avec ses fiches de paie, 2 463 € brut. Et il a affirmé avoir des témoignages à produire.



POURQUOI CETTE SOUDAINE ENQUÊTE "JOURNALISTIQUE" ?


Chacun connaît les liens idéologiques entre le directeur de Médiapart et le candidat Mélenchon, notamment leur position très floue sur la laïcité et leur bienveillance envers l'islamisme, même radical…

De même corrélativement dans les sondages le candidat communiste progresse au point de dépasser la barre des 5%, alors que le leader de la France Insoumise stagne, voire régresse dans les sondages.

Alors on peut imaginer un scénario pas très glorieux de mobilisation des "islamo-gauchistes" contre le candidat des "jours heureux".

Comme le reconnaît lui même Fabien Roussel :


"Si j’étais resté à 1 % dans les sondages, je ne sais pas si j’aurais eu la même enquête", a-t-il lancé avant de conclure : "Je n’ai aucun souci pour pouvoir m’expliquer en toute transparence"


Qu'une simple coïncidence ? On peut en douter car ces accusations ne trouveront pas immédiatement de suites pénales comme pour les emplois supposés fictifs du Modem ou du Front National (RN).

Le sénateur Michel Dagbert accuse la fédération PS 62 d'emplois de complaisance (Photo TdNM)

Ou plus récemment les accusations du sénateur Michel Dagbert d'emplois fictifs à la fédération du parti socialiste du Pas-de-Calais. Par contre, ce sont des affaires qui coûtent cher.

Le Penelopegate a, peut-être, coûté la présidentielle à François Fillon. François Bayrou a perdu son poste de garde des Sceaux suite à l’ouverture d’une enquête concernant l’emploi fictif d’assistants parlementaires par le Modem.

Fabien Roussel est-il, pour les mêmes raisons, en train de jouer un score historique à l’élection présidentielle ?

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