C'est le scoop du week-end, une information qui décoiffe et interpelle dans les chaumières béthunoises, le premier magistrat veut peser politiquement leur des prochaines échéances électorales ! Ce qui entre nous, mais ne le répéter pas par charité chrétienne, est un aveu indirecte qu'il ne pas pas ou presque rien...
C'est le dernier des épisodes médiatiques d'une série des plus ridicules sur les confidences et états d'âmes du maire de Béthune. Mais pas l'ultime. Révelé par une plume des plus complaisantes, et qui, avec talent, assure, de manière récurrente, le SAV du maire de Béthune ou du président de l'agglo de Béthune-Bruay. Comme en atteste le traitement du dossier de la nouvelle taxe créée par l'agglo, qui doit faire suffoquer, dans sa tombe, l'auteur des "nouveaux chiens de garde".
La ligne jaune de la propagance manipulatrice a été, semble-t-il, allègrement franchie.
Les médias se proclament contre-pouvoir. Pourtant la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels et financiers intimement liés au pouvoir. Les nouveaux gardiens de l’ordre établi sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques. Lorsque l’information est produite par les grands groupes industriels du Cac40, la presse peut-elle encore jouer un rôle de contre-pouvoir démocratique ? En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi.
Oui c'est Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie qui s'est battu pour Bridgestone. Pas Olivier Gacquerre qui savait et qui lachement à laisser faire, en jouant hypocritement aux pompiers sauveurs. Quant à Xavier Bertrand c'est un joueur de castagnettes. Il n'y a rien à attendre de cet individu. La députée Margueritte Desprez avait vu juste et avait fait la bonne analyse de la situation de l'usine quand les syndicats ont refuser l'accord qui pouvait sauver le site. Oui bethune doit jouer de nouveau en première division. Il faut stppoer ses fossoyeurs et changer rapidement d'équipe. Bien venue à Béthune AGNES. Tu es ici chez toi !