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LE SCOOP DU WEEK-END : LA GRENOUILLE QUI COMME UN BOEUF VEUT PESER POLITIQUEMENT.


C'est le scoop du week-end, une information qui décoiffe et interpelle dans les chaumières béthunoises, le premier magistrat veut peser politiquement leur des prochaines échéances électorales ! Ce qui entre nous, mais ne le répéter pas par charité chrétienne, est un aveu indirecte qu'il ne pas pas ou presque rien...


C'est le dernier des épisodes médiatiques d'une série des plus ridicules sur les confidences et états d'âmes du maire de Béthune. Mais pas l'ultime. Révelé par une plume des plus complaisantes, et qui, avec talent, assure, de manière récurrente, le SAV du maire de Béthune ou du président de l'agglo de Béthune-Bruay. Comme en atteste le traitement du dossier de la nouvelle taxe créée par l'agglo, qui doit faire suffoquer, dans sa tombe, l'auteur des "nouveaux chiens de garde".


La ligne jaune de la propagance manipulatrice a été, semble-t-il, allègrement franchie.



Les médias se proclament contre-pouvoir. Pourtant la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels et financiers intimement liés au pouvoir. Les nouveaux gardiens de l’ordre établi sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques. Lorsque l’information est produite par les grands groupes industriels du Cac40, la presse peut-elle encore jouer un rôle de contre-pouvoir démocratique ? En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi.



Nous avions la volonté compréhensible d'ignorer ce mauvais feuilleton, mais pris d'un soudain et irresistible désir de botter le cul du sbire municipal masqué, à coup de pieds d'éthique professionnelle, nous ne pouvions pas, ne pas nous moquer du dernier épisode de cette lamentable et médiocre série.


UN SCOOP QUI RÉSONNE COMME UN PÉTARD MÉDIATIQUE MOUILLÉ


UN MANQUE DE CRÉDIBILITÉ CONTAGIEUX



Désormais, feint-on de nous apprendre, le maire de Béthune (Ex-Modem aujourd'hui UDI) crache aujourd'hui, sans élégance, sur la députée en place Marguerite Desprez (Modem-Majorité gouvernementale), et le président de la République, alors qu'il a joué le "Macron compatible", allant jusqu'à partager un même collaborateur avec la parlementaire. Ce qui est de notoriété publique.

Une grande ingratitude pour celle qui a contribué à son hold-up de la mairie, et a été d'une très grande et silencieuse loyauté lors des dernières élections municipales.

Il est hypocritement déçu et roule désormais pour Xavier Bertrand, dont son épouse et adjointe à la mairie est aussi vice-présidente au conseil régional des Hauts de France.



Du rechauffé pour ce qui suivent l'actualité politique du landernau béthunois



Une hypocrisie que l'on retrouve dans son évocation de dossier Bridgestone, tentant lamentablement de tirer la couverture de son côté, alors que ses relations privilégiées avec le directeur de l'usine niponne frisent la complicité.

Le maire de Béthune veut peser comme la grenouille voulait devenir boeuf (1), lors des prochaines élections. Lui qui est un premier magistrat par défaut, par artéfact électoral doublé de manoeuvres politiciennes nauséabondes.

Son soutien à Xavier Bertrand contribuera à l'échec de ce dernier, dont la presse souligne, de plus en plus, le manque de crédibilité.

Qui s'assemble se ressemble.


Rien de bien nouveau. Un pétard médiatique mouillé. La grenouille opportuniste veut peser, mais les béthunois s'en foutent ! Alors pourquoi en faire un pseudo évènement ?



ENFUMAGE ?


Faute de pouvoir évoquer des sujets de fond, faute de politiques municipales concrêtes et réelles, on se contente de parler de futilités, de l'accessoire, d'annonces récurrentes sans suite. Priorité aux animations un jour, priorité à la santé le lendemain, au ramassage des mégots et aux balivernes, ect.

L'essentiel pour le premier magistrat est d'exister médiatiquement, en singeant l'air du temps avec un opportunisme cynique et calculateur.


Tout cela pour masquer le vide révoltant de politiques municipales, qui répondent aux besoins des béthunois dont le pouvoir d'achat régresse inexorablement, et dont plus d'un tiers vit sous le seuil de pauvreté.


AGNÈS AU SECOURS !




La cité de Buridan mérite mieux, et doit jouer de nouveau en première division. Le costume de maire est trop grand pour son usurpant actuel, comme le déclarait lors de la dernière campagne des municipale le sénareur Michel Dagbert, accompagnant ce constat d'adjectifs vraiment peu amènes.

Pourquoi pas le "recrutement" d'une personnalité locale à stature nationale, pour sauver la cité de Buridan.

Nous l'avons déjà évoqué (lire ici).



(1) Ou comme une plume en perdition au vent






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1 commentaire


Amiante
23 oct. 2021

Oui c'est Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie qui s'est battu pour Bridgestone. Pas Olivier Gacquerre qui savait et qui lachement à laisser faire, en jouant hypocritement aux pompiers sauveurs. Quant à Xavier Bertrand c'est un joueur de castagnettes. Il n'y a rien à attendre de cet individu. La députée Margueritte Desprez avait vu juste et avait fait la bonne analyse de la situation de l'usine quand les syndicats ont refuser l'accord qui pouvait sauver le site. Oui bethune doit jouer de nouveau en première division. Il faut stppoer ses fossoyeurs et changer rapidement d'équipe. Bien venue à Béthune AGNES. Tu es ici chez toi !

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