LE NOSTRANAMUS BÉTHUNOIS
Nostranamus, version Olivier Gacquerre, est plutôt pitoyable. Notre élus aime jouer les Nostranamus, et s'est même découvert des talents d'expert en aspirations sociales. Plantages se succèdent. Le dernier avatar de cette ridicule saga est le retour en grâce du concept de braderie, jeté avec mépris aux orties des ringards, par le premier magistrat béthunois. Les braderies et autres vide-greniers ne correspondent plus aux attentes de nos concitoyens. Il faut tourner la page. La messe est dite. Notre Nostranamus supprime la braderie de rentrée des manifestations béthunoises. Sauf que ...
Sauf que contrairement aux prévisions de notre pitoyable voyant, les braderies retrouvent une nouvelles jeunesse car correspondant pleinement à ce besoin largement partagé de pouvoir échanger (dans toutes les sens du terme) en cette période marquée par l'isolement généré par la covid et l'emprise des réseaux sociaux.
BRADERIE DE LILLE 2022
Les braderies ont fleuri comme les paquerettes aux printemps, avec un succès démentielles, et des records de fréquentation comme, entre autres, celle de Lille.
Un camouflet sanglant pour le maire de Béthune, qui comme président de l'agglo n'a toujours pas mesurer, à titre d'exemple, l'importance de la demande sociale (pas que sportive d'ailleurs), dont le Centre Régional d'Arts Martiaux se voulait une réponse adaptée. Le président veut transformer l'équipement en salle des fêtes intercommunale, pour organiser sans doute des kermesses. Il y aurait une demande sociale paraît-il , selon lui !
Nous pourrions drésser la longue liste de ses erreurs de pronostics (1). D'ailleurs, ses décisions ne se fondent pas sur une volonté de répondre à un besoin ou les attentes des habitants de notre territoire, mais au-delà de justifications "petit comptable", à des considérations purement électoralistes.
C'est ce que dénoncent en d'autres termes les magistrats financiers de la Chambre Régionale des Comptes des Hauts de France, dans leurs critiques sévères de la gestion de l'agglo Béthune-Bruay.
Bien sûr, aucun mea-cumpa à attendre de notre édile sans vision. La suppression ne serait, selon lui, que la conséquence d'un calendrier trop dense en festivités. Pourquoi alors, avoir choisi la braderie pour lui mettre la tête sur le billot de la décapitation ?
LE NEGATION DE LA MISSION D'UN ÉLU
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