LE PETIT SAPEUR : DU RETARD À L'ALLUMAGE !

NELLY BRASSART, PROPRIETAIRE DU PETIT SAPEUR ATTENDANT LES DÉMOLISSEURS

Nelly Brassart , propriétaire (expropriée?), conformément à la décision du maire de Béthune attendait comme prévu l'arrivée des "Bulldozers" qui devaient, en urgence mettre en sécurité les Béthunois.

EXTRAIT DU COURRIER DU MAIRE (Photo TdNM)

UN RATÉ AU DÉMARRAGE ? (Photo TdNM)

La presse locale avait publié l'itinéraire de déviation qui devait être mis en place pour une durée des travaux, soit de deux mois, dès ce lundi matin. Un raté au démarrage ?

Ou les certitudes juridiques du maire auraient-elles pris un coup de palette sur la tête ?

Pour certains c'est la notion d'urgence qui aurait évoluée suite à la protestation de nombreux commerçants du voisinage. Un décalage de quelques mois vaut mieux que la perte de quelques voix.

Coup de théâtre vers 9h les démolisseurs sont arrivés ! Les services municipaux mettent en place les déviations.

UN PETIT RETARD A L'ALLUMAGE (Photo TdNM)?

Las d'attende, la propriétaire du Petit Sapeur est entré dans ses locaux, qu'elle a du rapidement quitter. L'accès lui étant désormais interdit par la police municipale, accompagnée de la responsable du service juridique de la ville de Béthune, et de Monsieur "Incivilités Zéro", alias Pierre Emmanuel Gibson, le Rouletabille des finances locales.

Responsables travaux et services juridiques de la Ville, police municipale et premier adjoint autour de Nelly Brassart, interdit de séjour.

Des échanges musclés, très musclés. Finalement Nelly Brassart dispose de 24 heures pour récupérer ses affaires personnelles.

200 000 euros pour le coût de la démolition. À ce prix là, la réhabilitation était peut être jouable nous indique un expert en bâtiment, sous réserve de la solidité des murs porteurs et des charpentes.