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LA TYRANNIE DES MINORITÉS ET UN ISLAMO-COMMUNAUTARISME LATENT EN TERRE BÉTHUNOISE.



Emmanuel Macron a reculé devant le lobby des motards. Il a cédé par peur, non d’une convergence, mais d’un simple cumul des oppositions.


Le 15 juin 2020, des gens se tiennent près d'un panneau de signalisation arraché et d'un incendie dans la rue dans le quartier des Gresilles à Dijon.

© Philippe Desmazes / AFP

Il n’existe pas une seule raison valable, qui soit d’intérêt général, pour s’opposer au contrôle technique obligatoire des deux-roues. Cette mesure devait améliorer la sécurité routière, réduire la pollution atmosphérique et diminuer les nuisances sonores. Pourtant, c’est à la demande du président de la République lui-même que ce décret, déclinaison d’une directive européenne de 2014, a été suspendu. Selon un de ses conseillers, Emmanuel Macron « ne voulait pas emmerder les Français », reprenant une célèbre formule de Georges Pompidou. En fait « des Français », il s’agissait surtout de ne pas fâcher « les motards ». Cette grosse minorité de citoyens s’est installée dans un état de colère permanent depuis 40 ans. Légitime quand il s’agit d’exiger des pouvoirs publics des routes adaptées aux deux-roues, l’action de la Fédération française des motards en colère l’est moins quand elle se mobilise contre des mesures destinées à renforcer la sécurité de tous.

C’est devant elle que le chef d’un État moderne et puissant vient de battre en retraite.


DU DIKTATS AUX


PourJean-Michel BRETONNIER dans VDN , c’est la triste illustration de l’abdication de nos régimes face aux diktats des minorités. Les penseurs libéraux, avec Alexis de Tocqueville, ont justement averti contre la tyrannie de la majorité en démocratie. Elle risque à tout moment d’étouffer les aspirations minoritaires légitimes. Ce qu’il se passe aujourd’hui est le processus inverse. La notion même de majorité disparaît avec l’érosion de celle d’intérêt général, au moins aux yeux des minoritaires agissants. Ce sont les motards qui refusent de payer le prix pour que l’ensemble de la communauté vive mieux. Ce sont les antivax qui considèrent que leur liberté individuelle, leurs préférences thérapeutiques valent mieux, beaucoup mieux, que la santé du plus grand nombre.


AUX OUKASES DES MINORITÉS


UNE CONFERENCE DÉBAT SUR LA DICTATURE DES MINORITÉS

Une analyse que partage Eric Zemmour dans son livre "La France n'apas dit son dernier mot" : « L'État a changé de nature: ce n'est plus la quête de l'intérêt général qui l'anime mais la satisfaction des désirs individuals. Ce n'est plus la majorité (la volonté du peuple) qui le légitime, mais les oukases tyranniques des minorités. L'État n'est plus au-dessus de la société, mais en-dessous. C'est l'essence même de la mafia que de loger au sein de l'État ses activités illicites. C'est comme si l'État offrait lui-même la corde pour le pendre. La République "une et indivisible" se suicide pour laisser la place à la société des individus multiple et éclatée »


L'ISLAM-COMMUNAUTARISME DE DROITE


Le problème est fractal comme diraient les mathématiciens. On le retrouve à tous les échelons de la société et même au niveau communal, comme l'illustre Jean-Pierre Chruszez dans sa fiction politico-policière : "Paternoster, le candidat de la mosquée", ou il met en exergue l'islamo-communautarisme de droite.


Comme le pratiquerait sans complexe Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI. C'est du moins ce que dénonce Ève Szeftel dans « Le Maire et les Barbares » (Albin Michel), qui enquête sur les méthodes de Jean-Christophe Lagarde et de ses proches en Seine-Saint-Denis.

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