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LA PISCINE NORDIQUE DE L'AGGLO BÉTHUNE-BRUAY: UN AMATEURISME CAPRICIEUX POUR UNE IDÉE INTÉRESSANTE


LES BASSINS NORDIQUES SONT PLUS ÉNERGIVORES !




Ce n’est pas l’équipement qui fait l’usage, mais bien l’inverse et nous sommes particulièrement surpris à ce projet de piscine nordique (reconversion de la piscine découverte de Bruay-La-Buissière) sorti de nul part, sinon de l'addiction du président de l'agglo à l'air du temps. En effet les piscines nordiques avait la cote (avant la crise énergétique), passées de 20 à 200 en cinq ans en France. Le processus délibération peut surprendre.


Une telle décision aurait mérité l'élaboration d'un schéma directeur des piscines de l'agglo qui permette une analyse plus fine des usages et besoins, de la possible articulation des différents bassins existants déjà et qui donnerait une vision d'ensemble. La simple affirmation du président : " il y a une demande" a été démentie par les faits. Cinq cents entrées en quatre mois (dont une majorité de scolaires) : soit quatre entrées par jour au mieux ! Où est l'adéquation besoin-investissement ?


Cet relatif échec masque néanmoins une réalité que nous ne contestons pas : les bassins nordiques dopent et diversifient la fréquentation dans le cadre complexe aquatique, mais pas seul et isolé. Ils requièrent aussi un grand soin dans la gestion pour bien maîtriser leur consommation énergétique. “Idéal” pour la pratique, le bassin nordique est-il éco-compatible, en particulier en matière de consommation énergétique ?


 

LES BASSINS NORDIQUES SONT PLUS ÉNERGIVORES



Toutes les études existantes qui réalisent l’analyse comparée de la consommation d’un bassin classique couvert et d’un bassin nordique de taille à peu près équivalente, permettent d’établir une consommation énergétique annuelle supérieure de 13 à 16 % pour le bassin nordique même avec la couverture thermique à elle seule ne permet pas de réduire cet écart.

Vous comprendrez alors que notre attention particulière à la consommation énergétique de ce bassin ne soit pas une lubie mais une préoccupation, que nous savons partagée, dans un contexte économique et environnemental qui nous impose la sobriété à tous égards.


Affirmer le contraire serait tricher !

 

À titre d'exemple, Nicolas Foll, directeur d’Aquatis, le centre aquatique de Fougères Agglomération (55 000 habitants/230 000 entrées par an), qui compte six bassins chauffés avec une chaufferie biomasse et du gaz en relais, a affiné son analyse en faisant installer depuis janvier un compteur d’énergie sur son équipement nordique de 25 mètres.

Le directeur croise le relevé des consommations d’eau et d’énergie, avec la température, le vent, le taux d’ensoleillement et la fréquentation, qui génère de la perte d’énergie.


“Depuis dix mois, nous avons donc observé au quotidien toutes ces variables, précise-t-il. Cela nous a permis de constater que le bassin nordique consomme 30% de l’énergie globale, voire 50% quand on arrive en dessous de 8°, avec un vent supérieur à 30 km/ heures. Le vent, plus encore que la température, affecte la consommation”.



Force nous est de constater que l'on nage en eau trouble à l'agglo pour justifier le caprice du président... Le processus délibératif semble pollué par de fausses études ou des informations orientées.


Triste situation qui ternit encore un peu plus la démocratie représentative, et discrédite nos représentants locaux.






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