Chacun connaît à Béthune, le paradoxe de l’âne de Buridan. L'âne de Buridan, revenant d'un long voyage, avait autant soif que faim. On plaça l'animal à égale distance d'un boisseau d'avoine et d'un seau d'eau. L'animal, ne sachant déterminer s'il avait plus faim que soif, ne fut pas capable de décider s'il devait manger ou boire. Il resta indifférent à l'alimentation proposé et mourut de faim (ou de soif, la fable ne le précise pas).
Madame Amel Gacquerre (épouse du maire de Béthune et adjointe) devenue sénatrice par un douloureux caprice du destin, avait à choisir, cumul des mandats oblige, entre son poste de conseillère municipale et son poste de conseillère régionale.
Chacun connaît son attachement à la ville de Béthune, dont elle était de plus présidente de l'Office intercommunal du tourisme. Choix délicat donc, mais contrairement à l'âne de Buridan, elle ne laissa pas son porte monnaie mourir de faim ou de soif.
Elle n'hésita pas et choisit de rester conseillère régionale, mandat grassement rémunéré, abandonnant son scrupule le poste non rétribué de conseillère municipale de la ville de Béthune et de conseillère communautaire.
En cas de non renouvellement de son mandat de sénatrice en septembre 2022, elle pourra peut-être retrouver son poste de vice-présidente du conseil régional des Hauts de France. Cela s'appelle la minimisation des risques, chez les professionnels de la politique
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