PLUS DURE SERA LA CHUTE DU PRÉSIDENT FANTOCHE (ILLUSTRATION TdNMatin)
Chacun connaît désormais la problématique de l'aire de "Grand Passage" que l'agglo de Béthune-Bruay avait l'obligation légale de réaliser, mais qui faute de courage politique de son président, a contraint le préfet du Pas-de-Calais à reprendre la patate chaude. Finalement les services de l'État ont jeté leur dévolu sur une proposition de la mairesse de Houdain, alléchée par une éventuelle subvention financière de l'agglo (son budget 2022 est en difficulté et pas sincère selon son opposition).
L'AGGLO CONTRAINTE D'ÉXAMINER LE PROIJET
Une proposition pas du goût du tout des riverains et d'un collectif de citoyens et d'élus qui ont organisé plusieurs manifestations contre ce choix de localisation ( pas contre la nécessité d'une aire de Grand Passage). Ils ont demandé que ce sujet soit enfin, comme cela aurait du être le cas, débattu au sein du conseil communautaire, dont c'est la responsabilité et la compétence. Refus du Président qui bien au chaud, caché sous la jupette de la sous-préfète de Béthune, se contentait de regarder, jusqu'à ce réveil citoyen, courageusement le spectacle.
Un collectif, qui finalement obtint, que ce sujet soit examiné par les délégués communautaires ce mercredi soir. De nombreux délégués communautaires ont aussi pris conscience qu'au-delà de l'aire de Grand Passage, c'est la crédibilité de la communauté d'Agglo qui est en jeu, et qu'une fois de plus le président béthunois n'était pas à la hauteur. Il avait déserté, impuissant, face à la nécessité de décider, de faire un choix. Comment peut-il présider aux destinés du territoire ?
Un tract du collectif pour expliquer sa position sera distribué aux délégués communautaires à leur entrée du conseil communautaire de ce soir.
IL FAUT EN TIRER COURAGESEUMENT TOUTES LES CONSÉQUENCES EN TERMES DE MANAGEMENT
Le président, qui voulait "étouffer" le dossier, et faire supporter par les services de l'État le poids de la décision, se voit contraint d'assumer ses responsabilités. Il va devoir expliciter son lamentable numéro d'équilibriste. Au risque de voir les loups sortir du bois et de chuter douloureusement de son piédestal fictif .
L'agglo n'agit plus pour répondre aux besoins des habitants et du développement du territoire mais en fonction de l'addiction d'Olivier Gacquerre à l'aire du temps. Les délégués communautaires, représentants des habitants du territoire, doivent se ressaisir. Mais le peuvent-ils encore, manipulés au cours de séances plénières, qui ressemblent plus à la thérapie de lavage de cerveaux ?
Des délégués coupés de lé réalité qui vivent dans une bulle hors sol et qui seraient capables de voter des augmentations d'impôts en cette période de perte de pouvoir d'achat pour tous et dont plus d'un tiers de la population du territoire vit sous le seuil de pauvreté !
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