L'instauration de la taxe GEMAPI (pour financer que les actions concourant à la mise en œuvre de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations) par l'agglo Béthune-Bruay est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Son instauration par l'agglo révèle que cette dernière est devenue un bateau d'incurie navigant sur une mer d'irresponsabilités avec un équipage ivre d'incompétences.
Ce constat peut paraître excessif, voire brutal, mais ne jouons pas à l'autruche. Albert Camus notait que « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur de ce monde ». L'école de la vraie liberté d'esprit se résume à cette maxime de sagesse : "il est bon qu'il y ait des hérétiques".
On vous explique simplement pourquoi.
INSTAURER UN IMPÔT NOUVEAU EST CONTREPRODUCTIF ET UNE PERTE SIGNIFICATIVE DU POUVOIR D'ACHAT.
La grandeur de l'objectif ne doit pas faire oublier l'inéquation des moyens. Cette taxe, de plus facultative, est une recette fiscale nouvelle pour l'agglo qui s'ajoute aux impôts existants déjà.
Elle constitue surtout une nouvelle perte de pouvoir d'achat pour de nombreux concitoyens, déjà confrontés à l'inflation et à l'explosion des tarifs de l'énergie, etc. Sans évoquer l'explosion des contributions au Sivom du Béthunois.
Pour un Français sur deux la pouvoir d'achat est la première priorité. Et ce n'est pas les puériles tentatives médiatisées pour minimiser cette perte du pouvoir d'achat qui masqueront sa triste réalité. Thierry Tassez, mais de Verquin ne dit pas autre chose : « Les contribuables verquinois sont déjà à bout. Je ne peux pas voter cette taxe.»
Au-delà d'une perte de pouvoir d'achat, c'est aussi un message desastreux envoyé aux investisseurs potentiels. Le maire de Violaine s'interroge sceptique sur ce choix fiscal :
« Je suis très embêté,. On va encore utiliser le levier fiscal pour répondre à un problème. En 2017, il a fallu voter une augmentation des impôts et tous les maires qui avaient voté pour étaient rentrés en mairie en disant : Écoutez, c’est pas de ma faute, c’est l’agglo. On repart dans la même démarche… La fiscalité est le seul levier aujourd’hui ? »
Jean-François Castell, maire de Violaines
Oui d'autre solutions financières existent et d'ailleurs le président de l'agglo devrait montrer la même détermination pour réclamer le remboursement des 1,5 millions d'euros versés à tort à l'entreprise nippone Bridgestone... Dont l'ex-directeur présidait avec lui l'association du "Grand Béthune".
Mais on peut légitimement douter de la capacité de l'exécutif de l'agglo à les mettre en oeuvre, quand on prend connaissance de la futilité de certains arguments pour justifier l'instauration de cette imposition nouvelle :
« C’est une case qui existe déjà sur nos taxes d’habitation et nos taxes foncières, a précisé le vice-président aux finances Hervé Deroubaix
Ou le ridicule couplet de ceux qui non pas d’arguments et qui veulent noyer le poisson « le temps n'est plus à l'observation(ou aux études), mais à l'action » , version président de l’agglo :
« On n’est plus à l’époque des études, mais dans celle de l’action»,
Olivier Gacquerre
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