ILLUSTRATION TERRES DU NORD MATIN
Les plaintes du maire de Béthune envers JPC ne se comptent plus, et ce dernier peut se glorifier d'avoir bénéficier systématiquement de relaxe par les tribunaux, en première instance ou en appel. Ainsi en septembre 2021 il était de nouveau relaxer par le Tribunal Judiciaire de Béthune, ce qui mit en rage le premier magistrat de la cité de Buridan. Qui attendit sa sortie du tribunal pour le menacer : " je vous ferai tomber et mordre la poussière".
Ce n'est pas la première fois que le maire menace. N'avait-il pas déjà voulu lui faire "casser la gueule" par ses amis du Mont Liébaut (main courante déposée au commissariat de Béthune).(1)
Est-ce la conséquence de ces intimidations qui se concrétisent, car le directeur de notre publication a été convoqué dans les locaux du SRPJ de Lille, ce vendredi vers 8H heures, où on lui a signifié sa garde à vue.
Il s'agirait d'un vieux dossier d'aliénation d'une cellule commerciale de la Rotonde, appartenant à la ville de Béthune, mais vendue au bénéfice d'un tiers privé, proche de la municipalité, alors qu'il était DGS de la commune. Une vente "illégale" découverte par les services municipaux lors de leurs recherches sur les aliénations du patrimoine communale pour équilibrer le budget 2022 de la cité de Buridan (lire ici). Conformément à l'article 40 du code de procédure pénal, Pierre-Emmanuel Gibson qui officie les contentieux municipaux à alerter, avec beaucoup de plaisir, le procureur de la République.
Une source béthunoise proche du dossier évoque quant à elle les conditions obscures de la vente et de reventes successives de son ancien logement de fonction (lire ICI), et un potentiel faux en écriture publique, concernant l'intégration d'un cadre des services techniques municipaux béthunois, dans le cadre d'emplois des ingénieurs territoriaux. Un proche du maire et du premier adjoint de l'époque, et diplômé de la carte du parti socialiste.
À l'heure de la publication de cet article JPC est toujours dans les locaux du SRPJ de Lille. Il a refusé le concours d'un avocat.
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Une affaire qui risque de fragiliser notre petite équipe rédactionnelle de bénévoles, dont il est la dynamique colonne vertébrale, et permettre enfin au maire de Béthune d'espérer faire "tomber" notre journal numérique, qui le dérange tant.
Il reste, il est vrai, le dernier bastion (beffroi?) d'analyses critiques de la gestion municipale et intercommunale de ces professionnels de la politique, qui se sont accaparés ( par un artéfact électoral) l'hôtel de ville de la cité de Buridan.
Nous vous informerons de la suite des évènements, et nous comptons sur votre soutien pendant cette période de turbulence que nous allons traverser.
(1)
1er avril, j'irai te libérer par la force des baïonnettes .