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IL NE FAIT PAS BON MARCHER À BÉTHUNE . UN NOUVEAU CARTON ROUGE !

Présentés le 7 septembre, les résultats du premier baromètre des villes marchables, sur le modèle de celui des villes cyclables, révèlent une demande des piétons de pouvoir circuler sur des trottoirs «sanctuarisés ». Et mettent en avant des conflits d’usage, non seulement avec les véhicules motorisés, mais aussi avec les vélos et trottinettes. Le palmarès et ses enseignements.


IL NE FAIT PAS BON MARCHER À BÉTHUNE


Il ne fait pas bon marcher à Béthune ! C'est le résultat qui ressort du Baromètre des villes "marchables", une enquête du Collectif Place aux Piétons, en partenariat avec l’Ademe. Une première, plus de 70.000 Français se sont exprimés sur leur ressenti quant à la "marchabilité" de leur commune, selon différents critères : la cohabitation voitures/vélos/piétons, l'envahissement des trottoirs par les deux-roues, les véhicules mal garés, la présence d'encombrants et la signalétique.


Sécurité, voitures mal garées ou environnement

Des notes concernant également la sécurité, l'état de la voirie, l'environnement ou encore la situation des personnes à mobilité réduite. Parmi les villes en tête du classement: Strasbourg et Rennes, où il fait bon marcher. Marseille arrive en dernière position, après Aubervilliers, les deux seules villes classées en catégorie "F Très défavorable", avec 5,19/20 de ressenti global, et 3,16/20 en ce qui concerne l’effort de la municipalité en la matière.


 

Béthune est comme toujours classée parmi les mauvais élèves : les défavorables, et l'inaction de la municipalité est particulièrement pointée du doigt : 4,44/20 !


 





Un classement déplorable et justifié pour la pseudo Smart-City . Pour une fois les causes sont explicitées. Pour Béthune, la médiocrité de la gestion municipale.


L’urgence d’un plan national piéton



L"ANALYSE DE JPC

L’exploitation ces 70 000 réponses a mis en évidence la diversité des difficultés rencontrées par les piétons, avec des attentes souvent différentes selon qu’ils soient piétons au quotidien par nécessité (travail, courses, démarches administratives…), piétons vulnérables (PMR, enfants, personnes âgées…), piétons marcheurs ou randonneurs.

L’exploitation a nettement mis en évidence que nos villes sont difficilement marchables. Elles présentent tous des faiblesses sur les critères de marchabilité que sont la mobilité, l’accessibilité ou la protection. Les villes qui se démarquent sont des villes présentant des atouts pour la marche loisir, atouts géographiques, esthétiques, patrimoniales.

Il y a urgence pour la mise en place d'un plan national piéton

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