Nous évoquions, dans le premier volet de notre enquête sur l'ancien café-restaurant-hôtel : Le Petit Sapeur, le combat de Nelly Brassart pour sauver cette institution béthunoise, (lire ICI) .
Le second volet de nos investigations commence à sentir le
soufre...
Propriétaire depuis 2011 par donation de ses parents, Nelly Brassart avait élaboré un projet bien ficelé de relance de l'activité de l'établissement, qui lui avait valu d'obtenir le Trophée du Jeune Créateur, décerné par la Communauté d'Agglomération du Boulonnais, pour sa proposition d'ouverture de la Société au Petit Sapeur, nominée dans la catégorie "Business Plan".
Le maire de l'époque, Stéphane Saint André l'avait vivement félicitée et son premier adjoint Olivier Gacquerre comme son conseil municipal étaient pleinement informé de cette initiative.
D'autant plus que la mère de l'héritière était de plus adjointe au maire !
Nul n'ignorait le projet, ni les activités de cet établissement, ni sa composition.
LA DOUCHE FROIDE
Cette opération ambitieuse mobilise d'autant plus qu'elle revêt pour de nombreux béthunois un côté sentimentale réel. Les choses avancent, certes lentement, car il faut trouver des financements quand, brusquement les partenaires découvrent que le café-hôtel-restaurant fait partie de la liste des 31 logements de l'arrêté préfectoral de 2012 pris dans le cadre de l'Opération de Renovation Immobilière (ORI) lancée par la ville de Béthune. Les propriétaires de ces logements ont l'obligation de restaurer les logements et, en cas de défaillance, seront expropriés.
Un classement incompréhensible du café-restaurant dans cette liste qui fragilise l'opération, notamment par le retrait diplomatique des financeurs potentiels. Le projet n'était pas de transformer ce café-restaurant en logements !
L'hôtel restaurant café du Petit Sapeur ne comprend aucun logement. La partie hôtel avait même cessé dès 1990 et servait de local de stockage. Aussi Nelly Brassart conteste-t-elle l'arrêté préfectoral au Tribunal administratif, pour ce motif.
Le maire de Béthune adresse à l'institution judiciaire des attestations certifiant que le Petit Sapeur dispose d'un (plusieurs ?) logement(s) qui justifie son intégration dans le dispositif ORI...
ESCROQUERIE AU JUGEMENT ET FAUX EN ÉCRITURE PUBLIQUE
Durant cette procédure la propriétaire ne peut intervenir sur sa propriété qui se dégrade et, absurdité totale, sur un logement qui n'existe pas. Expropriation en attente du verdict du TA !
Le maire poursuit son offensive à l'odeur de règlement de compte politique, et prend même en attente la décision du TA un arrêté de péril !
Le Tribunal Administratif de Lille, sur les attestations du maire, confirme l'inscription du Café-restaurant : Le Petit Sapeur, comme immeuble dont il faut réhabiliter les logements. Incompréhension...
Nelly Brassart fait évidemment appel. Mais elle va plus loin. Dans un courrier du 17 janvier 2022, adressé au préfet du Pas-de-Calais, elle lui demande de saisir le procureur de la République pour plainte (article 40 du code de la Procédure Pénal) contre Olivier Gacquerre pour escroquerie au jugement et faux en écriture publique, pour la spolier de ses biens.
Lire ci-dessous:
Nelly Brassart nous déclare : " j'accuse Olivier Gacquerre, le maire de Béthune, de vouloir me spolier en faveur d'un de ses ex- colistier d'hier, par une escroquerie au jugement associée à un faux d'écriture publique. J'ai alerté le Préfet..."
Les preuves arrivent ,patience 😉😉😉 Comme tu me connais viens me voir ! abruti de Bavencoffe 🤣🤣🤣Te le dire en face c'est quand tu veux Charlot 🤣🤣🤣
Je ne connais pas le dossier , mais je connais bien le processus , c'est habituel : à lapugnoy c'est encore pire avec le maire/parrain de ma mafia rose/delannoy . Si elle attend une réponse du Préfet et du Procureur , elle peut attendre longtemps : ils n'en ont rien à foutre ! Idem les faux, le procureur n'en a rien à foutre : il classe les dossiers sous les armoires branlantes et puis c'est trop compliqué pour eux . Donc il faut de la persévérance et de l'argent , sinon c'est foutu .Bon courage Madame , car il vous en faudra .