top of page

IL FAUT LIBÉRER LE MONDE ASSOCIATIF BÉTHUNOIS SOUS TUTELLE


ILLUSTRATION TdNMatin


Pierre angulaire de la démocratie, la liberté d'association confirmée en 1948 par la Déclaration universelle des droits de l'homme n'est évidemment pas respectée partout. C'est le cas à Béthune.


Les cumulards qui occupent actuellement l'hôtel de ville de la cité de Buridan vont encore pousser des cris d'Orfraie et nous accuser de complotisme, mais les mots ne peuvent masquer la réalité, la municipalité utilise la manne des subventions municipale de manière clientéliste.


De plus, le tandem Olivier Gacquerre-Pierre Emmanuel Gibson a besoin de la caution de certaines associations pour se doter d'une image de "société civile", car ils ne sont que de petits apparatchiks, sans envergure de plus, d'entreprises partisanes. Ce qui explique le nombre important de présidents d'association sur leur liste, aux dernières élections municipales. Non par adhésion mais par soumission financière.


A titre d'exemple citons ce président d'une association bidon du côté de la Pierrette, dont la seule activité est d'organiser un repas annuel à la gloire du maire, totalement financé par la ville de Béthune et qui inonde à longueur d'année les réseaux sociaux de commentaires laudateurs pour la municipalité.


Ne parlons pas de l'association monopolistique des subsides municipales du Mont Liébaut, dont le président a ouvertement fait campagne pour son sponsor !

Nous pourrions multiplier les exemples.


INSTITUTIONALISATION INIQUES DES RÈGLES DU CLIENTÉLISME MUNICIPAL


Les grandes messes, organisées par l'occupant actuel du siège de premier magistrat, où sont conviés des présidents d'associations "sélectionnés" (1), sont des opérations de manipulation convenue avec la complicité de présidents acquis à la cause du maire, et qui ont pour objectif unique que de donner l'illusion de la transparence dans la distributions des prébendes municipales. Summum de l'hypocrisie, elles instituent les règles sournoises d'un clientélisme favorisant les séides du premier magistrat.


Par contre, les subventions ne sont que la partie visible de l'iceberg. il y a l'aide indirecte celle de la logistique (très couteuses) de la ville dans l'organisation de certaines manifestations associatives. Une aide gratuite pour certaines mais payante pour d'autres, dont le seul critère d'éligibilité à la gratuité est le soutien au "petit comptable municipal".


Nous avons encore en mémoire cette désillusion d'une association béthunoise qui souhaitait organiser un loto pour effectuer des dons pour l'Ukraine, et dont la ville exigeait le paiement considérable de la location d'une salle, dont a bénéficiée gratuitement une association pour une manifestation pourtant strictement privée. Sauf que son président est connu pour être un proche de l'occupant actuel de l'hôtel de ville.


La communication municipale n'échappe pas à la règle du clientélisme municipal nauséabond. Certaines associations bénéficient de l'impression de leurs affiches, placées gratuitement sans problèmes dans les panneaux d'informations municipales. D'autres en sont systématiquement exclues par sectarisme politique. Amel Dahou-Gacquerre, épouse du maire, avait en charge ce secteur, où elle avait, avant de devenir sénatrice par un douloureux caprice du destin, pu exprimer son immense talent dans la censure médiocre et imbécile.



Photo TdNMatin


Rappelons comment le tandem Gacquerre-Gibson a tué le port de plaisance de Béthune dont il ne reste plus que les panneaux indicateurs (lire ici). Pour favoriser l'implantation du club beuvrygeois d'aviron, par copinage politique. Depuis une quinzaine d'année, et un chaque fête de l'eau organisée par une association des plus transparentes (le président a été sur la liste d'Olivier Gacquerre), le maire actuel promet, la main sur le cœur, un port de plaisance. Nous pourrions en la circonstance aborder de nouveau le sulfureux dossier de la "péniche capitainerie". Mort noyé par amateurisme et inexpérience, engloutissant des dizaines de milliers d'euros ...



Rappelons la suppression unilatérale du "Festival des Arts de Rue", organisé par l'association Z'art Up, pour incompatibilité idéologique avec le premier magistrat.


Dans la cité de Buridan les associations sont sous tutelle financière. C'est un danger pour notre vie collective et une pollution de la démocratie locale. C'est Béthune : "Small City of Small Accoutant".


(1) Nous avons les témoignages de plusieurs présidents excommuniés de ces grands messes pour péché d'indépendance.

Comments


bottom of page