Gérard Dalongeville( DVG) , maire et Marie Noelle Lienemm (PS), première adjointe
On a reparlé de l’ancien maire condamné pour détournement de fonds publics lors du dernier au conseil municipal d’Hénin-Beaumont.
Pour récupérer une partie de la somme que Gérard Dalongeville lui doit encore, la Voix du Nord relate dans son édition du 15 juillet 2021, sous la plume de Youenn Martin, que la ville va forcer la vente d’un bien lui appartenant.
PAS DE MIRACLE JUDICIAIRE Le 19 août 2013, le tribunal correctionnel de Béthune condamnait Gérard Dalongeville à quatre ans de prison, dont un avec sursis, et avec lui dix-huit autres prévenus. Un an et demi plus tard, la cour d’appel confirmait ce jugement.
C’était l’épilogue d’une affaire de détournement de fonds publics et de favoritisme, dont Jean-Pierre Chruszez a décrit les arcanes souterains dans plusieurs ouvrage : le "Joker Rose" et surtout "l'Affaire d'Hénin-Beaumont, un miracle judiciaire est-il possible ?"
Où ceux qui ont joué à l'autruche sont passer au travers des gouttes de la justice...
Une affaire loin d’être soldée. En effet, la ville d’Hénin-Beaumont va forcer la vente d’un immeuble appartenant à Gérard Dalongeville. Car l’ancien maire divers gauche avait aussi été condamné à réparer le préjudice matériel et moral subi par la commune qu’il a administrée de 2001 à 2009. Fin juin, le "Grand Barbu" n’avait versé que 5 700 euros sur les 918 000 de sa condamnation.
La municipalité n’entend pas faire une croix dessus.
Vente aux enchères
La municipalité, s’appuyant sur l’article 1341-1 du code civil, va forcer la vente aux enchères d’un immeuble appartenant à Gérard Dalongeville, sur lequel elle a préalablement inscrit une hypothèque judiciaire. Mise à prix : 120 000 euros.
Les ventes aux enchères immobilières ont généralement lieu en mairie, dans l’étude du notaire, dans une chambre départementale de notaires ou dans un hôtel. C’est le notaire qui prend en charge les fonctions de commissaire-priseur. Le bien immobilier revient au plus offrant au terme des enchères.
Une incertitude donc quand à la somme que récupérera la commune.
QUI PAIE SES DETTES S'ENRICHIT
Cette procédure de "licitation" a été approuvée par le conseil municipal et elle l’a été à l’unanimité. Le président du groupe RN, Bruno Bilde, a tenu pour sa part à « féliciter les services de la ville et l’huissier de justice » qui sont partis en quête des dommages et intérêts accordés à la commune en 2013.
« Un certain nombre d’entrepreneurs véreux qui se sont goinfrés durant des années » seraient déjà passés à la caisse. Selon l’élu, un premier a réglé les 151 000 euros qu’il devait, une autre 110 000 euros et un troisième 43 000 euros.
Mais il reste des protagonistes de l’affaire débiteurs, en dehors de Gérard Dalongeville. Bruno Bilde a notamment cité le nom de Jean-Marc Bouche : l’ex-homme d’affaires et homme politique montignynois aurait une ardoise de 208 000 euros.
Ces propos n'engagent que leur auteur. La rédaction.
très bonne idée d'avoir un bâtiment , mais il faut payer les permanents : 2em problème !. Revenons à Mr Dallongeville ., il doit une certaine somme , mais pas de chance pour lui il n'a pas eu la protection d'un Procureur , comme delannoy parrain local de la mafia rose béthunoise . L'ardoise de ce personnage est salée sans compter l'homicide volontaire à la résidence du parc .2 poids équivalents , 2 mesures différentes .