Au centre : Philippe Burnage directeur de Bridgestone, Président , Olivier Gacquerre, Vice-Président
Lors du dernier conseil communautaire de l'agglo Béthune-Bruay, il a été question développement économique, l'une des principales compétences de l'établissement, qui gère toutes les zones d'activités écomomiques existentes, ou à développer de notre territoire.
LE NOMBRE NE FAIT PAS LA QUALITÉ
Un peu au fil de l'eau, car l'agglo n'a toujours pas de projet de territoire digne de ce nom. Conséquence, sous l'habillage sémantique de "plan de relance", un ersatz douteux de ce qui se faisait déjà, mais dans un papier d'emballage doré, l'institution va jouer au distributeur de subvention aux entreprises, sans ligne directrice structurante. Et la quantité de dossiers n'en fait pas la qualité.
LE GRAND BÉTHUNE
Le maire de Béthune, en période préélectorale, avait lancé en grande pompe communicative, le Projet de "Grand Béthune", qui devait structurer notre territoire, et combler quelque part l'insuffisance d'orientation de l'agglo Béthune-Bruay.
Un outil puissant de développement, paraît-il, dont il avait confié la présidence à un grand timonier, le directeur de l'usine nippone de fabrication de pneus à Béthune. Bridgestone, le modèle selon le maire de Béthune.
Pour conduire cette opération la ville de Béthune a déboursé 100 000 € d'argent public. Parallèlement l'agglo envisage de faire appel à un cabinet pour mutualiser les "ressources du territoire".
Même si cela ressemble à s 'y méprendre à du baratin incompréhensif , nous formulons une proposition : pourquoi ne pas reprendre les riches enseignements des réflexions menées dans le cadre du Grand'Béthune pour enrichir la réflexion des délégués communautaires...
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