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EHPAD : LE TANDEM GACQUERRE-GIBSON A TOUT FAUX. IL FAUT FAVORISER LE PUBLIC PAR RAPPORT AU PRIVÉ !


Photo Capture d'Écran TdNM

La publication des Fossoyeurs, l’ouvrage de Victor Castanet dénonçant les conditions de vie dans les Ehpads, a mis ces derniers sous le feu des projecteurs, donnant lieu à de nombreux débats sur l’avenir de ces établissements et l’émergence de nouveaux lieux d’accueil pour les personnes âgées et handicapées. L’un des sujets souvent abordés dans le débat, avec les problématiques de maltraitances est le prix bien souvent prohibitif des établissements privés. C’est dans ce contexte que l’UFC-Que Choisir publie i une étude sur les prix des Ehpads. D’importantes différences de prix en fonction des départements

L’association de consommateurs révèle que le prix moyen pour un hébergement permanent en chambre dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes est de 2214 euros par mois en France. Que Choisir note toutefois une importante disparité de tarifs entre les différents établissements. « Alors qu’en Meuse un résident paye en moyenne sa chambre en EHPAD 1 749 € par mois, les prix sont bien plus importants dans le Rhône (2 521 €), les Bouches-du-Rhône (2 525 €), la Corse-du-Sud (2 623 €), les Alpes-Maritimes (2 679 €), et à Paris (3 698 €) » déplore l’association.


 

Nouveau scandale lié aux EHPAD : la fracture territoriale : - le nombre de places peut varier du simple au quadruple selon les départements - des restes à charge très variables : 1 749 € dans la Meuse contre 3 698 € à Paris



Découvrez notre étude http://ufcqc.link/n100708

 

Les prix et pratiques des Ehpads privés pointés du doigt

« Les pratiques tarifaires disparates des différents types d’EHPAD expliquent en grande partie les différences de prix entre départements. En effet, les EHPAD privés sont, et de très loin, les structures les plus chères, puisqu’en moyenne une place y coûte 2 898 € par mois, contre 2 147 € pour les EHPAD associatifs et 1 936 € pour les EHPAD publics » explique l’UFC-Que Choisir, ajoutant que « plus la part des EHPAD privés est importante dans un département, plus le prix moyen d’une place en EHPAD est tiré vers le haut« .

Des prix et des pratiques dénoncées par l’association : « Cette cherté des EHPAD privés pourrait trouver à s’expliquer par une meilleure qualité des prestations proposées à leurs résidents par rapport à celles dont bénéficieraient les résidents d’EHPAD publics. Cela est loin d’être le cas si on se fie aux taux d’encadrement des résidents de 55,6 % dans les structures privées, contre 68,1 % dans les structures publiques […] La stratégie de maximisation du profit des établissements privés qui s’effectue sans toujours prendre en compte l’impératif de bien-être des résidents se réalise avec l’implicite et déplorable blanc-seing des autorités publiques, qui outre des manquements dans les contrôles des établissements, favorisent le développement des EHPAD privés ».

 

Les EHPAD privés parfois surreprésentés dans certains départements, pratiquent des tarifs prohibitifs loin d’être toujours justifiés ! Les surcoûts par rapport à un EHPAD public sont notables dans tous les départements, et dépassent les 2 000 € à Paris !



 


À Béthune, le tandem Gacquerre-Gibson a fait le choix de privilégiés les EHPAD privés, plusieurs sont en cours de construction. Le Sivom du Béthunois se contente de gérer par dogmatisme idéologique l'héritage du passé. Aucun nouveau projet ! C'est un choix politique regrettable.





Un manque de places évident dans certains départements

Et si les tarifs varient du simple au double en fonction des départements, une forte disparité est également soulignée au sujet des places disponibles. « Alors qu’en Lozère il existe 169 places pour 1 000 habitants de plus de 75 ans, à Paris ce nombre tombe à 41 » révèle l’enquête. « L’offre inégale de places en EHPAD en France peut avoir des effets considérables sur leur capacité à entrer en établissements en fonction de leur lieu de vie. Ainsi, les personnes très dépendantes en Mayenne bénéficient dans 90 % des cas d’une place en EHPAD, quand ce taux chute drastiquement à 42 % dans le Gard, et même à seulement 38 % en Corse ! » détaille-t-elle.


L’UFC-Que Choisir veut limiter le développement des Ehpads privés

En conclusion de l’étude, l’UFC-Que Choisir dresse la liste de cinq demandes afin « d’assurer aux séniors n’ayant d’autres choix que d’en intégrer un de pouvoir trouver un établissement permettant une prise en charge humaine à un tarif raisonnable » :


 

« Que la création de nouvelles places en EHPAD se fasse essentiellement dans les structures publiques ; que les EHPAD privés aient tous l’obligation de proposer un nombre suffisant de places éligibles à l’Aide sociale à l’hébergement ; un plafonnement des évolutions tarifaires des EHPAD privés ; la mise en place d’un taux d’encadrement minimal obligatoire pour tous les établissements et de porter ces taux à la connaissance des consommateurs ; que les associations agréées en santé soient représentées au sein des Conseils de vie sociale des EHPAD, pour veiller au bien-être des résidents ».


 

Nous regrettons ce choix politicien du tandem Gacquerre-Gibson de favoriser le secteur privé et les seniors aisés par rapport aux EHPAD publics, ouverts à toutes les catégories de citoyens. Il décide en faveur de leur clientèle électorale.

94 vues1 commentaire

1 comentario


Miembro desconocido
18 may 2022

Évidemment nous sommes encore dans les derniers et avec Gacquerre et Gibson cela n'est pas prêt de s'améliorer ...


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