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EHPAD DU SIVOM : SI LE PRÉSIDENT ASSUME LE COUP DE RABOT, LE DÉLÉGUÉ SYNDICAL LUI A DISPARU !

Dernière mise à jour : 10 mars 2022





Parfois on a du mal a comprendre les décisions de nos dirigeants (de notre soi-disant élite !) La crise du Covid nous a pourtant appris deux choses : l'abandon du service de santé public par les gouvernements successifs, et le dévouement hors pair du personnel soignant.


Le récent scandale ORPEA quant à lui dénonce sans contestation possible, que la gestion comptable et financière des maisons de retraite du privé les conduit à devenir des lieux de maltraitance des seniors, voir des mouroirs. Cyniquement assumé par leurs actionnaires qui ne se préoccupent que de la rentabilité de leur investissement et non de la mission sociales de ces établissements.


Des scandales qui devraient faire réagir les politiques et notamment localement refuser de sacrifier sur l'hôtel de la rentabilité ou de la gestion "petit comptable", ces maisons de retraite qui devraient respirer la solidarité intergénérationnelle.


COUP DE RABOT SUR LES EFFECTIFS SOINS


Mercredi les infirmiers su Sivom du Béthunois se sont mis en grève. Motif du mouvement une réduction d'un demi poste d'infirmière suite à la réduction de la dotation de l'État (Agence Régionale de Soins) de 290 000 € (1)


Ce qui chagrine les 9 infirmières de ces établissements, c'est que le président assume cette décision !


Éric Cabre, secrétaire général du syndicat FO du Sivom du Béthunois, fustige ces mesures assumées par la direction et explique que : " Si nous baissons ces effectifs, ce ne sera plus possible d'assurer la même qualité de soins". Et légitimement regrette le manque de soutien de la direction pour faire reculer l'ARS de sa décision de réduction de sa dotation.


CIRCULER IL Y A RIEN À VOIR


Une analyse que ne partage pas Pierre Emmanuel Gibson, le Président du Sivom du Béthunois, qui déclare à la Presse (2) : " Avec les 28 communes du Sivom du Béthunois, on veille à ce que les moyens mis en œuvre soient suffisants et ils sont supérieurs à la moyenne nationale et à ce qui se fait dans le secteur privé. On fait au mieux avec les dotations de l'État". (3)


Un grève non justifiée pour faire simple.


On aurait aimé des chiffres précis pour pouvoir juger d'autant plus que le président est connu pour être très approximatif, sauf pour l'enfumage...


UN DÉLÉGUÉ SYNDICAL FICTIF ?


Nous allons procéder à une vérification de ces déclarations qui contredisent donc, une fois de plus, les demandes des salariés de cet établissement.


Dans ce sens, nous avons à maintes reprises tenter de joindre Éric Cabre, secrétaire général FO au Sivom du Béthunois, pour recueillir sa réaction. En vain.

Inconnu au bataillon dans un premier temps. On insiste, il existe. Puis balader de service en service. On insiste de nouveau, excuses mais c'est une stagiaire qui ne connaît pas la maison. Puis pas présent au Sivom. Puis pas joignable par téléphone. Puis expliquer pourquoi vous voulez le joindre, etc. Il y a un sérieux problème de fonctionnement dans l'établissement.


Dont la santé financière, nous le confirmons malgré les déclarations de son président, est des plus fragiles, et s'est encore aggravée avec le "flop" retentissant et prévisible de la création de la compétence police intercommunale.



(1) VDN du 26 février 2022

(2) VDN du 3 mars 2022

(3) Quand cela va bien, c'est lui, quand cela va mal, ces les autres, en l'occurrence les élus 28 communes !

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