" Le corbeau, honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus."
Le service de cardiologie de l'hôpital de Béthune n'existe plus. Subsiste une "offre de soins" (des consultations) assurée par une équipe de cinq cardiologues du CH de Lens. Disparus les 38 lits du service de cardiologie d'antan ! C'est la première médaille de l'action du maire de Béthune-président de l'agglo et surtout président du conseil de surveillance de l'hôpital de Béthune-Bruay.
Et pourtant on allait voir ce qu'on allait voir ...
Jamais, il n'accepterait la suppression du service de cardiologie, fanfaronnait médiatiquement le premier magistrat de la cité de Buridant. Une immense banderolle accrochée sur l'hôtel de ville accréditait ses propos. Puis plus rien sinon quelques ridicules et burlesques simagrées communicatives sur le développemnt de l'établissement de santé.
Le maire finissait par reconnaître, lors d'un conseil municipal mémorable son incompétence, qu'il n'avait rien compris à ce qu'était le Groupement Hospitalier de Territoire (Beuvry, Lens, La Bassée, Hénin-Beaumont) qui organisait l'offre de soin sur le territoire et qu'il avait donné indirectement son accord pour le transfert de la cardiologie à Lens..
" Le corbeau, honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus."
LE RÈGNE DU MENSONGE
Qu'il y ait sur un territoire donnée une gouvernance de l'offre de soins territorialisée et partagée entre des differents établissements de santé n'est pas en soi porteur d'une régression, sauf si cette organisation repose sur l'unique objectif de la rentabilité, au détriment de la notion de service public, de bien commun, et de l'intérêt général. Ce qui est indiscutablement le cas avec la politique ménée par le gouvernement, alors que l'épidémie de la covid tire cruellement la sonnette d'alarme.
Pas un mot du premier magistratde Béthune trés libéral économiquement ( malgré lui ! 1) sur cette asphyxie du service public de la santé. Au contraire, il se confie, comme par hasard, à sa plume colonisée de la presse locale qu'il va faire de la santé sa priorité ! Sonnèrent donc les trompettes de la renommée médiatique.
C'est comme si dirait Camus, un chasseur faisait la promotion de la SPA. Bienvenue en absurdie béthunoise !
On constate la même logique comportementale et d'affichage avec la liquidation de l'usine niponne Birgestone à Béthune. Des similitudes qui nous confirment l'existence d'une gouvernance fondée sur le mensonge, et la manipulation de l'opinion.
La vérité finira par éclater, et on peut compter sur nous pour décerner la seconde médaille du mensonge au maire de Béthune.
Je ne comprends pas . J’ai un mail de Delannoy Maire de Lapugnoy qui expliquait qu’il allait régler le problème.
On comprend mieux pourquoi le personnel soignant rejoint les gillets jaunes devant ce mépris assumé des soi-disant élites politiques, dont la médiocrité rivalise avec l'incompétence