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CENTRE RÉGIONAL D'ARTS MARTIAUX DE L'AGGLO BÉTHUNE-BRUAY : ON SORT LA POUSSIÈRE DE DESSOUS LE TAPIS




Nous avons dans un article précédent replacé la création du Centre Régional d'Arts Martiaux dans le contexte historique de sa création et de sa remise en cause actuelle par le président de l'agglo Béthune-Bruay (lire ici).


UNE ALLERGIE DOGMATIQUE AUX PROJETS STRUCTURANTS

Le président, Olivier Gacquerre, souffre d'une allergique dogmatique aux projets structurants le territoire, regarde ceux-ci par le petit bout de sa lorgnette de petit comptable, et pousse des cris d'orfraie pour dénoncer leur coût de fonctionnement. Une vision du développemt frileuse qui par conservatisme feint d'ignorer que ces équipements renforcent l'attractivité du territoire et sont créateur de richesses. Une vision qui manque cruellement de globalité. De plus, les sevices publics, d'une manière générale, répondent à une demande sociale et ne s'inscrire pas dans une logique marchande, même si leur gestion nécessite rigueur. Ils sont par essence déficitaires.


Ces services publics sont de plus financés par l'argent public des contribuables et constituent aussi une solidarité entre les citoyens. D'autres préfèrent à la solidarité collective, la bienveillance, la charité individuelle dénonçait déjà le parlementaire Victor Hugo.


C'est un choix non pas de gestion mais politique sur lequel nous reviendrons dans un prochain article.


LA POUSSIÈRE SOUS LE TAPIS



QUAND ON VEUT TUER SON CHIEN ON DIT QU'IL A LA RAGE



Dans sa charge solitaire, à l'odeur de vengeance politicienne (ce dossier a été porté par le Vice-Président aux sports (1) lors de la mandature précédente : Thierry Tassez, qui a été aussi candidat à la présidence de l'agglo) contre le Centre d'Arts Martiaux, Olivier Gacquerre critique mais sans aucun élement chiffré, concret ou probant. Il évoque l'absence d'étude sérieuse sur le fonctionnement de l'équipement (dont il a voté la réalisation) et décrète que l'agglo n'a pas les moyens financiers d'en assumer la charge (2). Une argumentation à l'odeur mensongère, et un comportement hypocrite digne d'un pompier pyromane. Il veut aujourd'hui jouer les "sauveurs" du CRAM, sorti de terre malgré lui et ses menaces sur sa suppression. Sauf que...


Une promesse du maire sortant-candidat d'un transfert du club béthunois de futsal au CRAM ,lors de la denière campagne municipales ?




Sauf que du côté de Béthune, le candidat Gacquerre, aux élections municipales, aurait promis au président du Futsal qu'il disposerait de nouveaux locaux à Verquin, dans le CRAM. La rénovation du complexe sportif Henri Louchart (3) qui accueille actuellement ce club, qui évolue en division 1 s'avère un véritable fiasco, totalement inadapté et source de multiple contentieux de la construction.


Sauf que les services concernés de l'agglo ont reçu mission d'installer le club dans le CRAM : études, concertation avec le club, et réalisation en catimini sur le terrain, avant même que le conseil communautaire ne soit informé d'un éventuel changement d'usage de l'équipement. Un oukase présidentiel qui a provoqué quelques réactions parmi les fonctionnaires en place. Certains ont été mutés ou soumis à un harcellement inadmissible. Des contentieux sont même en cours. Le président a, cerise sur le gâteau, recruté le responsable du service des sports de la ville de Béthune, pour mettre au pas les récalcitrants...


Le président fait un coup double. Il règle le compte au CRAM qu'il dénature totalement, et effectue un transfert de charge de la ville vers l'agglo, discrêtement, avec le transfert du club de futsal.


Une poussière sous le tapis pas très glorieuse. Plus grave encore sont, ou seront, les effets induits par ce changement de destination du CRAM, illégal et risqué financièrement. Une erreur stratégique en termes de développement du territoire. Cet équipement soulignons le avait la "carrure" pour un rayonnement national voir européen !


Quel gachis !


 

Thierry Tassez maire de Verquin, ex Vice-président en charge du sport. Totalement écarté du dossier du CRAM dont il était porteur



À SUIVRE UNE INTERVIEW EXPLOSIVE DU MAIRE DE VERQUIN



 

(1) Il n'y a plus de Vice-président en charge du sport. Un fait révèlateur. C'est le maire de Cambrin, dernier des conseillers délégués qui est en charge de ce secteur. Totalement aphone sur le dossier du CRAM, géré directement par le président sur le mode "poutinien" !


(2) Pourtant l'agglo n'a pas hésité à chauffer la piscine découverte de Bruay (pour en faire une piscine Nordique !). Jetant plus de 500 000 euros par les fenêtres, pour 500 entrées en quatre mois, soit quatre entrées par jour. Et le président annonce la reconduction du fiasco en 2023 (lire ici) !


(3) Le soi-disant "Palais des Sports" d'Olivier Gacquerre. Encore de la sémantique...


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