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CENTRE REGIONAL D'ARTS MARTIAUX DE L'AGGLO : ACTE I, LA REVANCHE DE L'IMMOBILISME DE TYPE FÉODAL





Le Centre Régional d'Art Martiaux a été décidé lors de la mandature précédente de l'agglo Béthune-Bruay, et voté à l'unanimité (y compris du vice-président Olivier Gacquerre). Il s'inscrivait dans la politique volontariste de développement de l'éxécutif de l'époque en dotant, entre autres, le territoire d'un équipement répondant à des besoins locaux, régionaux et de notorité nationale.


Sa construction s'inscrivait de plus dans la perspective des prochains jeux olympiques et devait permettre d'accroitre sa notoriété et son attractivité. Une alchimie intelligente entre la réponse à un immense besoin sportif et une volonté d'inscrire le territoire dans une stratégie forte de développement. C'est la vocation principale des communautés d'agglomération.


LA VICTOIRE DE L'IMMOBILISME POLITICIEN CONTRE LA VOLONTÉ POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT


L'AGGLO BETHUNE-BRUAY UN GUICHET À DISTRIBUTION DE SUBVENTIONS SUR UN MODE DE VASSALISATION FÉODAL


Coup de théatre politicien, suite à des tractations politiciennes, non de projets contre projets mais de prébendes et de postes rémunérés (nous avons publié le courrier trés explicite de Raymond Gacquerre, maire de La Couture et président de la secrête association des maires ruraux, sur ce sujet), Olivier Gacquerre s'accapare de la présidence de l'agglo Béthune-Bruay, contre toute attente, et bat le candidat incarnant clairement une volonté de développement, Thierry Tassez, maire de Verquin.


Olivier Gacquerre est le candidat de l'immobilisme, de la gestion "petit comptable" du quotidien, enrichi de petites opérations d'animation. "Si on laissait les reines des entreprises aux comptables, celles-ci mourraient les comptes équilibrés", déclarait récemment un grand patron de l'alimentaire, recement disparu.


Olivier Gacquerre est un "gestionnaire" au fils de l'eau, réfractaire à toute politique de développement, faute de volonté et de courage politique. Ses deux mandatures à la tête de la mairie de Béthune illustrent parfaitement cet immobilisme sclérosant, conduisant mécaniquement au déclin de la ville. Aucun prochain structurant, aucune politique de développement sinon des mises en scènes couteuses et théâtrales du type "le Grand Béthune". Pire il abandonne ou stoppe les projets de ces prédécesseurs, toujours avec la même rengaine frileuse : "nous n'avons pas les moyens, les coûts de fonctionnement sont insupportables, etc". Comme l'illustre la saga de la patinoire.


GASPILLAGE DOGMATIQUE DE L'ARGENT DES CONTRIBUABLES

BIS REPETITA AVEC LE CRAM ?

Élu suite à son association contre nature avec Stéphane Saint André (PRG), le tandem décide de stopper, avec un amateurisme administratif et juridique stupéfiant, la construction de la patinoire de Béthune, voulue par le maire bâtisseur, Jacques Mellick.


La sanction est sévère, la ville devra indemniser à hauteur de 1,8 millions d'euros les entreprises. Pourtant de nouveau candidat, celui-ci promet une nouvelle patinoire mais quelques semaines à peine après son élection, il abandonne le projet : "nous n'avons pas les moyens". Médiocre comportement que l'on retrouve dans l'affaire du Centre Régional d'Arts Martiaux. Un dossier qui sent, de plus en plus, le soufre.


TUER LE CENTRE RÉGIONAL D'ARTS MARTIAUX





À peine installé à la présidence de l'agglo, il cherche, comme pour la patinoire de Béthune, d'arrêter la construction du Centre Régional d'Arts Martiaux. Trop tard le projet est trop avancé. Depuis, il cherche par tous les moyens à changer la destination de l'équipement, avec des méthodes plus que discutables, sans aucune concertation et au mépris du processus délibératif de l'agglo.


Un conseil communautaire qui joue à l'autruche. Ce qui interpelle les citoyens du territoire sur le fonctionnement de notre démocratie locale. Comment des délégués peuvent-ils aujourd'hui accepter la "dénaturation" d'un projet qu'ils ont plébicité, pour la plupart, lors de la mandature précédente. Sont-ils devenus girouettes vassalisées ?


Heureusement, des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent contre cette dérive d'un immobilisme de type féodal.


ACTE II : CENTRE REGIONAL D'ARTS MARTIAUX : TRICHERIES ET MENSONGES


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