Si un candidat mérite sans contestation possible le titre d'opportuniste, c'est bien Michel Dagbert, conseiller départemental du canton de Noeux les Mines. Celui-ci avait défrayé la chronique des faits divers comme président, à l'esprit familial très développé, de la SEM Adévia, que sa gestion a conduit presque au dépôt de bilan, sans la recapitalisation avec des fonds publics.
Un bien triste bilan...
UN CAMÉLÉON POLITICIEN
Notre candidat s'affichait socialiste lors des investitures du PS aux dernières sénatoriales. Une désignation de plus à la régularité très contestée. Il fut aussi très macroniste à l'élection présidentielle. De même il fut un éphémère candidat aux municipales béthunoises dont les critiques violentes envers le maire de Béthune sortant se transformeront fort opportunément en louanges pour la désignation de son rejeton (qui lui a succédé à la mairie de Barlin) comme vice-président de l'agglo, désormais présidée, grâce à sa trahison, par Olivier Gacquerre.
Pas rancunier ce dernier a interdit à deux de ses adjoints de se présenter contre son nouvel allié, qu'il soutient ouvertement de plus pour cette élection départementale, au grand dépit des "Républicains"(lire ici)
Un sénateur qui trahit une nouvelle fois le parti qui l'a fait roi !
Michel Dagbert est pour cette élection candidat de l'UDI par délégation du président départemental de ce parti. Il n'affiche aucune étiquette politique. Logique pour quelqu'un qui n'a aucune conviction.
RÉCUPÉRATION POLITICIENNE
Celui qui fut - fort heureusement - un éphémère (moins d'une année) président du département récupère des réalisations routières, ou la réhabilitation d'un collège, programmées de longues dates. Il revendique, sans scrupules, la paternité. Piètre comportement.
Au-delà de ce triste exercice, les habituelles banalités et balivernes sur les élus managers de territoires et autres numéros désuets de castagnettes sur la mobilité.
Des promesses encore des promesses, qui contrastent avec le bilan d'une attristante nullité, d'élus sortants et d'un professionnel de la politique, totalement discrédité et au capital confiance, qui depuis les lustres, a fondu comme neige au soleil.
UN NOUVEAU SOUFFLE À GAUCHE
Les progressistes et les électeurs de gauche, majoritaires dans ce canton, trahis par l'opportunisme d'un sénateur prés à toutes les compromissions pour rester au pouvoir, pourront sanctionner ce comportement indigne d'un élu de la république.
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