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C'EST PETIT COMME LE MAIRE DE BÉTHUNE...



Olivier Gacquerre, maire de Béthune, sollicitant l'appui de la députée Marguerite Deprez pour son élection à la présidence de l'agglo Béthune-Bruay



Nous dénoncions dans un article précédent (lire ici), l'immobilisme du maire président de l'agglo, au-delà de la production sémantique (c'est-à-dire du vent) de mots en "drome".

Plus grave, il raconte n'importe quoi sur la situation sanitaire de notre territoire et cela est préoccupant. Sa crédibilité, le peu que certains, par charité ou par doute, lui accordaient encore, fond comme neige au soleil.


LES PITOYABLES GESTICULATIONS DU MAIRE DE BÉTHUNE


Ainsi, interrogé sur Franceinfo sur les mesures gouvernementales concernant le confinement du Pas-de-Calais, le maire de Béthune, président départemental de l'UDI, au-delà de généralités et autres banalités, cite des chiffres hallucinants sur la situation sanitaire du territoire de l'agglo de Béthune-Bruay :


"Sur mon territoire, pour donner quelques chiffres, on est 280 000 habitants. 3 000 personnes ont été vaccinées en première injection et à peu près 50% en seconde injection, donc vous voyez qu'on a quand même beaucoup de retard sur le département."


C'est-à-dire que selon les affirmations d'Olivier Gacquerre seuls 0,53% des habitants seraient vaccinés et 1,07 % auraient reçu une première dose


Aujourd'hui il précise qu'avec 417, le taux d’incidence de l’agglo de Béthune ne crève pas le plafond, comme celui de Saint-Omer (535). Mais il est plus élevé que celui de Lens (406) ou celui de Saint-Pol-sur-Ternoise (409).


Comment peut-il être crédible avec toutes ces approximations. L'essentiel pour notre petit bonhomme n'est-il pas que l'on parle de lui !


UNE LACHETÉ LAMENTABLE




Évidemment, celui qui joua très longtemps (quand Macron avait le vent en poupe) les macron-compatibles et leurrer son électorat, s'en prend au gouvernement en reprenant une centième fois son idiote antienne : "il faut responsabiliser les citoyens plutôt que de les infantiliser", qu'il adapte en toutes circonstances, avec une sauce plus ou moins relevée, de ses imbécilités coutumières. Quand on a dit cela , on fait quoi mon petit bonhomme ?

Mais pourquoi s'en prendre nominativement à la députée de la 9e circonscription du Pas-de-Calais, Margurité Deprez, qui (comme Stéphane Saint André ou Jacques Mellick chacun à leur manière) l'aida par ses réseaux centristes à le faire roi ?

Nous reprenons ci-dessous sa violente attaque contre la parlementaire publiée par la Voix du Nord dans son édition de jeudi 11 mars 2021 :


« Il ne faut pas qu’on associe simplement ce taux à un problème de comportement. Il vaut mieux responsabiliser les gens plutôt que de les infantiliser. Les réponses, aujourd’hui, pour se protéger, arrivent trop tard. Depuis le début et à chaque fois. Je pose la question : où est Madame la députée dans cette affaire ? Combien a-t-elle obtenu de doses pour nous ? S’est-elle engagée, dans son groupe parlementaire, pour Béthune ? Quelle est la parole de sa famille politique dans la majorité ? Ils sont à la gouvernance ! »



"Marguerite Deprez-Audebert" appréciera, conclut le journaliste. Certes. Mais il est facile de dénoncer et pointer du doigt un bouc-émissaire, pour tenter de s'exonérer à bon compte de sa propre responsabilité.


Le maire-président de l'agglo chercherait-il à nous infantiliser, en créant une polémique pour masquer son inefficacité ?



Mais derrière cette lacheté il y a un calcul politicien


UN PITOYABLE CALCUL POLITICIEN


C'est bientôt les élections régionales et Béthune compte trois conseillers régionaux sortants : Margurite Deprez députée, Amel Gacquerre épouse du maire et Hakim El Azouzi, tous deux adjoints au maire.

Il va sans dire que si l'on ne retient comme critère de selection le poids électoral, Marguerite Deprez sort, et de trés loin première.


Les deux adjoints au maire pèsent "peanuts" comme on dit du côté de Lapugnoy ! Le choix est facile d'autant plus que la députée, contre vents et marées, a toujours soutenu Xavier Bertrand. Ce qui est loin d'être le cas du maire de Béthune, dont la loyauté comme les convictions varient avec l'air du temps des pseudo pragmatiques.

Alors discréditer la députée en la marquant au fer rouge "majorité présidentielle", c'est de bonne guerre, mais un jeu politicien pitoyable, surtout en cette terrible période d'épidémie et de confinement.

Non Monsieur le maire, le virus, c'est pas Marguerite Desprez ! Regardez-vous dans un miroir vous aurez la réponse...







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