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Béthunois-Lensois : hospitalisations record et accélération des décès



La situation se détériore dans les hôpitaux de l’Artois. Les équipes doivent faire face à une accélération sans précédent du nombre de prises en charge Covid. L’éclaircie se fait attendre.



Les équipes médicales et para-médicales contraintes à une «agilité» quotidienne et à des efforts conséquents en attendant une éclaircie sur le front du Covid.


Alerte rouge : Plus haut niveau historique


Deux tristes records : d’hospitalisations et de décès. 207 patients Covid étaient hospitalisés sur l’ensemble du Groupement hospitalier de territoire de l’Artois (GHT), ce lundi (83 à Lens ; 53 à Béthune ; 70 à Hénin-Beaumont et 1 à La Bassée). C’est « un plus haut niveau historique », annonce Bruno Donius, son directeur. Trois fois plus qu’au plus fort de la première vague, où le GHT prenait en charge quelque 70 patients.


 

"On est loin du numéro de marketing politique, sur facebook, auquel il avait été l’invité par le président de l’agglo Béthune-Bruay ! " souligne un aide soignant !

 


En parallèle, l’accélération du nombre de décès alerte : le GHT en déplore 63 depuis le 16 septembre, ce lundi (58 lors du bilan de vendredi).

Ce sont, en majorité, des personnes de plus de 75 ans. Une certitude : les hôpitaux de l’Artois n’ont pas encore croisé la stabilisation voire l’embellie aperçue sur d’autres territoires.


FAIRE FACE À LA CARENCE !


Le report des interventions chirurgicales par ordre de priorité s’impose dans les grandes largeurs.

Samedi, le GHT n’a pas pu accueillir le flux Covid des urgences malgré l’ouverture de lits supplémentaires. Conséquence : cinq patients transférés vers Arras et les établissements de l’AHNAC. La coordination territoriale (avec le privé, notamment), voulue par l’Agence régionale de santé est là pour éviter de déplacer les patients trop loin. Le secteur privé s’implique davantage, à entendre les médecins. Cela vaut pour le Covid mais aussi pour l’hospitalisation dite conventionnelle.


Attention à l’auto-déprogrammation


Paradoxalement, les médecins tirent la sonnette d’alarme en ce qui concerne l’auto-déprogrammation ou « déprogrammation sauvage », aux effets délétères : « Des patients qui se déprogramment alors que les médecins n’ont pas jugé bon de le faire, c’est préoccupant car cela représente une perte de chance.

Tous rappellent et martèlent ce second message : « Il n’y a pas de risque à venir se faire soigner à l’hôpital. Nous sommes organisés pour accueillir les patients hors Covid. »

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