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BÉTHUNE : SUPPRESSION DE LA BRADERIE

Dernière mise à jour : 31 août 2021






La municipalité béthunoise est connue pour l'incohérence de ses décisions et pour l'enfumage de ses explications, qui participent souvent du registre : "quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage".

Comme le démontre une nouvelle fois, les justifications fournies par le premier adjoint de la ville en déclin, pour justifier la suppression de la braderie.


DES VESSIES POUR DES LANTERNES


Nous avons droit inévitablement au Covid. Pourtant l'épidémie n'a pas empêché la mairie d'organiser, au mépris total des normes de protection sanitaire, les fêtes du 13 et 14 juillet (à la gloire due maire) ou le fiaco de l'anti-écologique glissade rue Boutleux. Avec une inauguration d'un ridicule consternant 'à la gloire du maie et son épouse).


Plus sournois, les arguments sur la pertinence de la braderie, de sa perte d'attractivité et de son appropriation par les marchands professionnels. Du pipeau presque malhonnête !


Mieux, cerise sur le gâteau, le Lille de Martine Aubry, que la municipalité vouait récemment aux gémonie, a supprimé aussi sa braderie .


Et bien sûr, la majorité se réfugit lâchement derrière le bouclier des services de l'État, qui doit donner son avis. On ne connaît pas en l'occurrence sa position (a-t-elle été sollicitée). Pierre-Emmannuel Gibson, notre inénarrable comique de premier d'adjoint, a lu dans le marc de café, et soupçonne hypocritement qu'il sera négatif...

Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage...


LA POUSSIÈRE SOUS LE TAPIS


Des arguments qui ne tiennent pas la route. Cette décision est surtout motivée par un mépris de la majorité du "peuple". Celui de le braderie, libre, dont la gouaille joyeuse n'a que foutre de ces élus par défaut, qui trompent le suffrage universel, et riche de sa diversité sociale, générationnelle et culturelle.


C'est un constat qui se renouvellait chaque année , le maire , au cours des braderies, se réfugiait dans son stand "MIchey" où avec quelques affidés, il essayait de faire bonne figure, dans l'indifférence complète des bradeux.


Ce peuple qui ne craint pas les oukases de ces petis despotes en culotte courte, et fréquentent sans se cacher, la tête haute, les stands des élus et partis d'opposition, à la braderie

Ce peuple qui ne craint pas de se rendre aux dédicaces de lanceurs d'alerte, surveillées par des agents du pouvoir local en place... comme encore localement.


Ce peuple, qui malheureusement vote de moins en moins, a été abandonné par ces politiciens, qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels financiers, la politque n'étant qu'un moyen d'enrichissement personnel.


SOUMISSIONS ?


Vous recevrez certainement bientôt, en compensation de cette suppression, un "toute boite" pour vous inviter à participer à des manifestations, où les organisateurs (d'un pseudo monde associatif), ont fait acte de soumission au premier magistrat.

Du moins tenteront de faire indirectement sa propagande. Avec un numéro de publi-reportage spécial de la presse locale...


Tenteront, car leurs adhérents respirent toujours, l'oxygène non pollué des compagnons de la liberté... Le peuple ne se dissout pas dans le mensonge.





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