La municipalité béthunoise est connue pour l'incohérence de ses décisions et pour l'enfumage de ses explications, qui participent souvent du registre : "quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage".
Comme le démontre une nouvelle fois, les justifications fournies par le premier adjoint de la ville en déclin, pour justifier la suppression de la braderie.
DES VESSIES POUR DES LANTERNES
Nous avons droit inévitablement au Covid. Pourtant l'épidémie n'a pas empêché la mairie d'organiser, au mépris total des normes de protection sanitaire, les fêtes du 13 et 14 juillet (à la gloire due maire) ou le fiaco de l'anti-écologique glissade rue Boutleux. Avec une inauguration d'un ridicule consternant 'à la gloire du maie et son épouse).
Plus sournois, les arguments sur la pertinence de la braderie, de sa perte d'attractivité et de son appropriation par les marchands professionnels. Du pipeau presque malhonnête !
Mieux, cerise sur le gâteau, le Lille de Martine Aubry, que la municipalité vouait récemment aux gémonie, a supprimé aussi sa braderie .
Et bien sûr, la majorité se réfugit lâchement derrière le bouclier des services de l'État, qui doit donner son avis. On ne connaît pas en l'occurrence sa position (a-t-elle été sollicitée). Pierre-Emmannuel Gibson, notre inénarrable comique de premier d'adjoint, a lu dans le marc de café, et soupçonne hypocritement qu'il sera négatif...
Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage...
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