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BÉTHUNE PLACE JOFFRE : L'IMBROGLIO D'UNE ZONE DE NON DROIT À DEUX VITESSES



PLACE JOFFRE UNE ZONE DE NON DROIT : PRIVATISATION ILLÉGALE DU DOMAINE PUBLIC



De puis plus d'une dizaine d'années, des "marginaux" comme les dénomme désormais la presse locale ( c'est un concept fourre-tout très pratique pour éviter d'approfondir), squattent le place Joffre sa verdure et ses bosquets d'arbustes. Une zone de non droit, plus ou moins, tolérée avec ses crises récurrentes et légitimes des riverains.


DANGEREUX EMPIETTEMENT SUR LA VOIRIE ROUTIÈRE

Place Joffre, un commerçant s'est aussi approprié le domaine public (le trottoir pour en faire une terrasse "privée" sur le domaine public !), avec le feu vert et la bénédiction d'Olivier Gacquerre. Contraignant la municipalité consentante à créer un passage piéton sur la voirie routière! Une zone de non droit qui perturbe aussi certains riverains scrupuleux et conscients de l'illégalité de ce passe-droit.


Pour lutter contre les incivilités perpétuées par nos marginaux quand ils sont avinés (bien connus dans la commune par ailleurs) l'occupant actuel de l'hôtel de ville a pondu deux arrêtés municipaux interdisant notamment la consommation d'alcool sur la voie publique, l'autre sur la mendicité. Plus pour la forme que pour résoudre le problème, car sans efficacité réelle au-delà des apparences.


Alors nos marginaux n'ont qu'à bien se tenir sinon une amende de 150€. Quand aux consommateurs de la terrasse située sur la voie publique, rien à craindre, il bénéficie de la clémence du premier magistrat !


IMPUISSANCE OU INCOMPÉTENCE DE LA MUNICIPALITÉ



Ce type de situation n'est pas spécifique à la cité de Buridan, et les marronniers sur le crack à Paris en témoignent. La police municipale (entre deux fêtes organisées par le maire) intervient. Nos "marginaux" quittent la place Joffre pour la place Clémenceau et vice versa. Les pétitions circulent. Les adjoints au maire concernés par le problème rencontrent les riverains pour leur expliquer qu'il n'y a pas de solutions miracles, etc.


Comme à la prison de Béthune, comme à la gare, comme au quartier de l'Horlogerie, comme...


C'est toujours la faute aux autres mais cette fois dans les incompréhensives explications des deux adjoints concernés, Bertrand Barré adjoint à la tranquillité publique (le pauvre !) et Hakim El Azouzi, adjoints aux solidarités, une nouveauté dans leur charabia médiatique :



CAPTURE D'ECRAN VDN

 

UNE ZONE DE NON DROIT PEUT EN CACHER UNE AUTRE


La ville n'a pas la compétence logement ? Pourtant lors d'un récent conseil municipal , la ville a transféré sa compétence logement... au CCAS , dont le président est Hakim El Hazouzi !


Son sévère échec aux dernières élections législatives, malgré le soutien du premier magistrat (à peine 19% dans Béthune intra-muros !), lui aurait-il perturbé la mémoire. Pour les mauvaises langues il aurait perdu les quelques neurones qu'il possédait...


En tout cas un flou artistique règne au sein de la majorité municipale, symbolisé tristement par le premier adjoint Pierre Emmanuel Gibson. Notre inénarrable comique a réussi l'exploit de trouver de recettes provenant de l'aliénation de notre patrimoine commun, dans les tiroirs des caisses de l'État, et dont on nous cache le contenu.


Pourquoi ? Des élus auraient-ils acheté ce patrimoine et à quel prix ?


 

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