BÉTHUNE : ON SURVEILLE LA DÉMOLITION DU "PETIT SAPEUR" MAIS CELA FLAMBE À CATORIVE

LES RESTES DU PETIT SAPEUR SOUS SURVEILLANCE POLICIÈRE

Tous les curieux qui observaient, souvent colériques, la démolition de l'historique café-restaurant le "Petit Sapeur" sur décision municipale, étaient surpris des moyens municipaux, notamment des policiers, mobilisés pour cette démolition, justifiée officiellement pour la sécurité publique...

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent, c'est bien connu, et même si Béthune dispose d'une police municipale, pléthorique aux dires du premier adjoint (dans le Top Cinq !), les incivilités se multiplient dans le quartier de Catorive, notamment de dangereuses incendies à répétion.

Comme d'habitude "les carabiniers municipaux", adjoint de la tranquilité en tête, arrive après le combat, et rejete la responsabilité des désordres sur un bouc émissaire, en l'occurance une famille, que l'on menace de toutes les sanctions inimaginables.

On nous resort toujours la même rengaine à l'odeur de pipeau, hier le ridicule comité de surveillance municipale ( une honteuse et lamentable opération de communication suite aux horribles attentats parisiens) et aujourd'hui le "groupe de partenariat " (ce qui existe depuis toujours), de coopération des acteurs publics de la sécurité.

Soyez rassurer, il vient d'être déclenché (1). Mieux vaut tard que jamais... Mais un nouvel exemple du laxisme de la majorité municipale, incapable d'anticiper. Pire elle laisse faire comme pour les incivilités autour de la prison, et a réagi malheureusement uniquement suite à la mort d'un jeune de 23 ans. Comme aujourd'hui pour les incendies à Catorive.

La démonlition du Petit Sapeur, comme en témoigne nos différents articles, était plus importante pour le maire et son premier adjoint que la sécurité des habitants de Catorive.

(1) Qui déclenche d'ailleurs ce fameux partenariat institutionnel, qui dans la réalité existe logiquement depuis toujours. La majorité municipale réinvente régulièrement l'eau chaude, mais nous ne vous apprenons rien.