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BÉTHUNE : LE FIASCO DE L'APPEL AUX DONS POUR LA RÉNOVATION BEFFROI.LA MORT DU PATRIOTISME MUNICIPAL





En septembre la majorité municipale, le maire et son premier adjoint veulent donner une nouvelle image de leur élection. Légale certes, mais pas légitime. Olivier Gacquerre est maire de Béthune et non des Béthunois, dont à peine 20% d'entre eux ont voté pour lui.


Ils veulent créer un élan de sympathie autour d'eux dans un évènement regroupent affectivement les Béthunois : un appel aux dons pour la dernière phase de la rénovation du Beffroi… Et faire oublier pour pour les observateurs politiques leur déculotté à la dernière élection législative.


Un fiasco total : 420 euros par trois mécènes sur un objectif de 15 000 euros ! Même la trentaine d'élus de la majorité municipale se désintéresse de l'opération, maire et premier adjoint en tête ! Ils se discréditent eux-mêmes. Un pitoyable fiasco qui cache une réalité encore plus désastreuse.


"12 ANNEES D'INNOVATION MUNICIPALE", un livre de Jean-Pierre CHRUSZEZ



Pourtant les Béthunois dans une très largement majorité sont attachés à leur patrimoine communal. Pour les plus âgés, il se souviennent de l'emprunt lancé pour le 600-ème anniversaire du Beffroi, que relate dans le livre :"12 années d'innovation municipale", Jean-Pierre Chruszez . Lire ci-dessous un extrait.




D'autres exemple à Béthune ou ailleurs illustrent l'attachement des habitants de notre territoire à leur territoire à leurs racines.


LA MORT DU PATRIOTISME MUNICIPAL


Sans tomber dans l'illusion d'un passé glorifié, force est de constater, et l'exemple cité n'est que le dernier avatar d'un processus amorcé avec l'arrivée du clan Gacquerre et son communautarisme décomplexé, à l'hôtel de ville : la mort du patriotisme municipal. Patriotisme municipal qui n'est pas un repli sur soi ou le rejet de toute coopération intercommunale. Loin de là.


Mais la fierté d'appartenir à une ville dont le rayonnement contribuait au développement du territoire. Une fierté qui dépassait les limites communales avec des dénominations "lez-Béthune" fièrement partagées : Vendin-lez-Béthune; Fouquière-lez-Béthune, Annezin-lez-Béthune, etc.


Aujourd'hui la cité de Buridan incarne le discrédit de la parole publique, la plus sordide des politiques spectacles, l'immobilisme déclinant dans un environnement communautariste masqué et inquiétant.


Peut-on encore être fier d'être béthunois ?

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