BÉTHUNE, IL FAUT SAUVER LE PETIT SAPEUR: (III) A-T-ON PIEGÉ VOLONTAIREMENT SA PRORIÉTAIRE ?

ILLUSTRATION TERRES du NORD MATIN

Pourquoi l'immeuble du café-restaurant-hôtel, le "Petit Sapeur" a-t-il est inscrit dans la périmètre de l'Opération de Restauration Immobilière (ORI), lancé en 2008 par la ville de Béthune, sous le mandat Stéphane Saint André-Gacquerre LIRE ICI, et qui a fait l'objet d'un arrêté préfectoral du 12 aout 2012, prorogé en 2017 jusqu'en 2022.

Cette inscription permet aux propriétaires de logements 'insalubres" d'entreprendre les travaux d'habitabilité, en bénéficiant de subventions bonifiées dans un délai de cinq. En cas de non respect de ces obligations, c'est la case "expropriation".

Comment, s'interroge Nelly Brassart, qui devint propriétaire par donation de ses parents du café-restaurant la partie hôtel a cessé depuis 1990), en 2011, a-t-on pu classer cet immeuble sans aucun logement ,dans ce périmètre ?

ERREUR ADMINISTRATIVE, FAVEUR EMPOISONNÉE À UNE ADJOINTE, ETC ?

D'autant plus qu'elle déposait dès décembre 2012 une demande de Permis de Construire pour la rénovation du café brasserie "Au petit Sapeur", qui prévoyait la création d'un logement de fonction, car l'établissement ne comprenait aucun logement !

PERMIS DEPOSÉ EN MAIRIE FIN 2012 POUR LA CRÉATION D'UN LOGEMENT DANS l'IMMEUBLE CAFÉ RESTAURANT

Par quel mystère, ou main invisible, cet immeuble a fait l'objet, à tord de toute évidence, d'une inscription dans le périmètre de l'ORI, puisqu'il n'en remplissait pas les conditions ? A t-on voulu faire "plaisir" à la propriétaire antérieure qui était adjointe au maire ? Toutes les hypothèses sont plausibles, même celle, évidemment, d'une erreur de l'administration.

UNE EXPROPRIATION À L'ODEUR D'ESCOQUERIE AU JUGEMENT

Pourquoi cette erreur (volontaire selon Nelly Brassart), n'a pas été corrigée, notamment lors de la prorogation de l'arrêté du Préfet ? La mairie disposait de toutes ces informations(1). Le maintien dans le périmètre apparaît comme un acte délibéré de la part de la municipalité, dirigée alors par Olivier Gacquerre. Pourquoi ?

Nelly Brassart : "J'ai été volontairement piégée"

Nelly Brassart, l'héritière rencontre de sérieuses difficultés financières pour boucler son projet de rénovation, liées en partie à ce classement dans le périmètre de l'ORI, ce dont la municipalité avait parfaitement connaissance. Le maintien volontaire de l'immeuble dans le périmètre da l'ORI, devient alors mécaniquement synonyme d'expropriation. Un piège habile qui se referme sur la propriétaire de l'établissement, sous les habits louables de politiques publiques compréhensives et partagées.

Un piège contre lequel Nelly Brassart se bat, et qui selon elle : "a conduit le maire à tromper la justice administrative par de fausses informations".

Un délit d'escroquerie au jugement, dont elle envisage de poursuivre, entre autres, pénalement le premier magistrat de la ville.

À qui peut profiter cette expropriation ?

(1) Au-delà de ce permis de rénovation, il existe de multiples témoignages et preuves de la non existence d'un logement dans l'immeuble du "Petit Sapeur".

À SUIVRE