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BÉTHUNE : HISTORIQUE, MARINE LE PEN ARRIVE EN TÊTE AU SECOND TOUR ! CONFIRMATION DE L'ÉCHEC DU MAIRE



ILLUSTRATION TdNM



Marine Le Pen arrive en tête avec 50,57 % des suffrages exprimés. Le plafond de verre vole en éclat. La "Halalisation" de la ville menée par le clan Olivier Gacquerre, depuis son installation à l'hôtel de ville, comme nous l'avions annoncé (Lire ICI), y a fortement contribué. Mais aussi l'insécurité grandissante dans la cité de Buridan.


Un résultat d'autant plus significatif que la participation a été plus importante (67,48 % plus un point) par rapport au premier tour. En 2017 où Le candidat Emmanuel Macron avait fini en tête au 2e tour (55,9 %).


On peut expliquer la progression de Marine Le Pen par le bilan mitigé du président sortant. On peut comprendre les scores élevés de celle-ci dans les villes à forte densité ouvrière. Les ouvriers votant à plus de 80 % pour le Rassemblement National. Ce qui explique d'ailleurs son résultat de plus de 57 % dans le département du Pas-de-Calais. Mais pas à Béthune, où la population ouvrière voisine avec les 20 % ?


Dans la cité de Buridan, il faut rechercher l'explication du côté de la majorité municipale et de sa politique, ou d'absence de politique. Ce n'est pas en faisant des fêtes et animations et autre concours de dominos de palettes que l'on répond aux besoins des 30 % de Béthunois qui vivent sous le seuil de pauvreté. Ce n'est pas en faisant les fonds de poubelles pour récupérer des ordinateurs désaffectés et les offrir aux démunis que l'on va réduire la fracture numérique.


À Béthune, le meilleur allié de Marine Le Pen s'est le maire Olivier Gacquerre , de son clan et de leur politique.


Le score historique de Marine Le Pen à Béthune, c'est l'échec du tandem Gacquerre-Gibson, de leur politique spectacle, de la "halalisation" de la commune, de l'opacité d'une gestion qui sent parfois le soufre, et du du gaspillage d'argent public sur fond affairiste (1).


Seule l'action dynamique et souvent courageuse de la Députée de la 9eme circonscription du Pas-de-Calais Marguerite Desprez (Modem-Majorité gouvernemental) a pu ralentir et contenir la vague lepéniste, pour sauver, en quelque sorte, les meubles.



Pour le premier magistrat de Béthune, président départemental de l'UDI, qui n'aurait pas donner de consignes de vote (sic), qui a longtemps jouer le "Macron compatible", la victoire sur le territoire béthunois de Marine Le Pen, c'est bien sûr la faute aux autres, et à Macron évidemment (re-sic).

On en est malheureusement là !


(1) On retrouve ce même phénomène de sanction de la majorité en place, entre autres, à Barlin où Marine Le Pen réalise 70% des voix au second tour !









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