IL NE FAIT PAS BON VIVRE À BÉTHUNE ET DANS LE BÉTHUNOIS!

Il existe déjà beaucoup de palmarès. Peut-être trop. Mais aucun qui soit global. Aucun qui ne soit construit sur autant de données officielles. L'association Villes et villages où il fait bon vivre a créé l'inexistant, en agrégeant, analysant, comparant des volumes de données jusqu'alors non considérés, en consultant les Français et en constituant une méthodologie ancrée dans les réalités territoriales et les préoccupations des concitoyens. L'association distingue par le label Villes et villages où il fait bon vivre, les communes ayant obtenu les meilleurs résultats à l'échelle nationale, départementale et dans leur strate de population. Le label souligne la singularité de chaque territoire distingué, tout en mettant en exergue des valeurs optimistes. Coup de projecteur optimiste, déjà considéré comme une référence, l'exploitation du label Villes et villages où il fait bon vivre permet aux communes d'avoir une communication positive, rassurante pour les habitants, et séduisante pour les futurs nouveaux arrivants.

Lannoy, meilleur village du Nord-Pas-de-Calais

Pour les villes, aux confins du top 100, Lille est « en tête » à la 91e place. Puis Valenciennes (121e), Arras (134e), Villeneuve-d’Ascq (170e), Roubaix (184e), Tourcoing (192e), Dunkerque (233e), Calais (245e), Boulogne-sur-Mer (296e), Liévin (337e), etc.

Pour les villages, Lannoy est plutôt bien placé à la 42e place (mais il était 25e l’an dernier...). Derrière, suivent Tilloy-lès-Mofflaines (99e), Anstaing (112e), Agny (114e), Aubry-du-Hainaut (122e), Forest-sur-Marque (139e), Bellaing (193e), Fréthun (238e), Noyelles-lès-Seclin (252e), Bois-Grenier (269e), etc.

Classement des 8 communes les plus peuplées du Pas-de-Calais

1- Arras (41 555 hab) : 134

2- Calais (72 929 hab) : 245

3- Boulogne-sur-Mer (40 664 hab) : 296

4- Liévin (30 423 hab) : 337

5- Lens (31 606 hab) : 389

6- Béthune (25 193 hab) : 451

7- Hénin-Beaumont (25 917 hab) : 723

8- Bruay-la-Buissière (21 851 hab) : 1015

BÉTHUNE TOMBE DE CHARYBDE EN SCYLLA COMME SON TERRITOIRE

Ce n'est pas la première enquête qui démontre le déclin de l'image, de l'attractivité et de la qualité de la vie dans la cité de Buridan, depuis une bonne dizaine d'années.

Il y a une corrélation évidente entre ce déclin et l'arrivée de l'équipe municipale actuelle à l'hôtel de ville. Hier son excuse était l'héritage aujourd'hui le caractère contestable des études, notamment les critère retenus.

La méthodologie de cette enquête est solide et elle dévoile une réalité que nous percevons tous : BÉTHUNE DÉCLINE.

La politique municipale "du pain et des jeux pour le peuple" marque ses limites. Si elle permet la réélection, elle tue à terme la poule aux oeufs d'or...

Les principaux perdant seront à terme les béthunois eux mêmes, des commerçants certes à ceux qui possèdent un petit bien immobilier, en passant par la réduction du service public local.

La chute de Béthune, c'est aussi la disparition de la locomotive du développement du territoire de l'agglo Béthune-Bruay.

Les mêmes causes créent les même effets comme le rèvèle le budget présenté aujourd'hui par le président-maire de l'agglo Olivier Gacquerre.

Un budget de petit comptable et de déclin. Pas pour les indemnités de notre général et de sa plèade de colonels !