BÉTHUNE : DES POUBELLES À CIEL OUVERT EN CENTRE VILLE

EN PLEIN CENTRE VILLE DE BÉTHUNE LE RETOUR DES HIDEUX CONTENEURS

REPORTAGE PHOTOS TdNMatin

Rejetés par la majorité des Béthunois, les coûteux (plusieurs millions d'euros) et hideux conteneurs d'apport volontaire des ordures ménagères avaient disparu du paysage local. Un retentissant fiasco du petit comptable, maire de Béthune, qui avait fait de la cité de Buridan, la risée de la France entière.

Mais petit à petit, perfidement, celui-ci, devenu président de l'agglo par trahison et combines politiciennes, essaie de gommer l'ardoise laissée par le maire de Béthune. Réapparaissent déjà ici et là les conteneurs pour la collecte du verre. (Lire ICI).

Et quand deux petits comptables se rencontrent, que font-ils ? Ils se racontent des histoires de "petits comptables". Notre maire-président et le président du bailleur social Pas-de-Calais Habitat ont trouvé un pacte miraculeux de "petits comptables".

L'un pour fourguer ses hideux conteneurs, l'autre en encourageant l'apport volontaire des déchets ménagers par les résidents, afin de faire des économies de personnel, notamment en supprimant imbécilement des postes de concierge.

De petits accords mercantiles, que l'ex-adjoint au droit des femmes, Hakim El Azouzi, au maire de Béthune, a omis de citer dans son interview, aussi bidon que ridicule (1), sur les rapports de la ville avec ce bailleur social. Il fallait bien trouver un prétexte pour publier sa photo dans le bulletin de propagande municipale. Rappelez-vous, il a été investi par l'UDI pour être candidat aux prochaines élections législatives.

Photo TdNMatin

Les rats ont fui à l'approche de notre photographe, mais nous plaignons de tout cœur (et compatissons), les riverains de cette résidence sociale en centre-ville. Ces monstrueux conteneurs sont de véritables verrues urbanistiques qui contrastent avec la qualité de certaines façades !

Une situation qui illustre parfaitement ce que nous dénoncions et craignons à l'époque.

« Errare humanum est, perseverare diabolicum ».

(1) Il est urgent de renforcer le service de propagande de la ville. Il y a encore des journalistes locaux, nous en connaissons au moins un, qui serait prêt à le rejoindre officiellement.