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BÉTHUNE, CONTENTIEUX Q-PARK : MENSONGES, TRICHERIES ET LACHETÉS


Lors du dernier conseil municipal en décembre 2021, la ville de Béthune a accepté une augmentation de 10% des tarifs pour le stationnement sollicitée par le délégataire : la société Q-park. Ce qu'elle avait refusé l'année précédente. Pourquoi ce revirement de position et que se cache-t-il derrière les contentieux engagés par la ville dans un tintamarre médiatique? On vous explique.


2020 ANNÉE ÉLECTORALE


2020, c'était l'année du renouvellement des conseils municipaux, il n'était donc pas question pour Olivier Gacquerre d'accepter une augmentation des tarifs du stationnent. Pour masquer le motif inavouable de ce choix, il décidait d'engager divers contentieux, dont l'un pour rompre le contrat de délégation de services publics pour le stationnement souterrain et de surface. Avec en prime l'illusion qu'il était le défenseur des denier publics.

Insidieusement pour discréditer les auteurs initiaux du projet, il remet sur la table le dossier de l'attribution des marchés de construction du parking souterrain de la Grand'Place, qui avait fait l'objet d'un audit, d'accusation de favoritisme, etc.

Nous vous rappelons que c'est le tandem Mellick-Boys(1), respectivement maire et premier adjoint, qui sont alors aux manettes municipales pour superviser cette opération dont ils sont les initiateurs.

Ce volet "construction" du dossier a une répercussion importante pour son coût sur le contrat. Il en détermine sa colonne vertébrale, mais comprenait aussi des dispositions qui désavantageaient, la ville comme le soulignera par la suite la Chambre Régionale des Comptes (CRC).


Par contre, le contrat (comme tous les contrats de délégation de services publics) disposait obligatoirement d'une clause de "revoyure" permettant de remettre à plat ses modalités contractuelles initiales après une année d'expérimentation ? Comment a été utilisée cette opportunité pour rééquilibrer les dispositions contractuelles originales ?



UN FLAGRAND DÉLIT DE NÉGLIGENCE





Une clause qui va totalement échapper à la vigilance du couple qui gérait alors la ville : Saint-André-Gacquerre, aveuglé par leur victoire et obnubilé par une idée fixe : ternir l'image de Jacques Mellick et abandonner, sans réflexions, ses projets (2). Un aveuglement aujourd'hui lourd de conséquences


Olivier Gacquerre a une lourde responsabilité dans le maintien des dispositions initiales du contrat de délégation de service, qu'il tente de masquer par un enfumage pas très reluisant et couteux à terme pour les contribuables béthunois.


Un délit de négligence qui aurait dû lui fermer la porte à tout mandat électif ou de gestion de l'argent public !


Une grave erreur que passe bien sûr sous silence la majorité municipale, et permet au maire de jouer au pompier pyromane, en ouvrant de multiples contentieux avec le délégataire. Selon le théorème de Pasqua, qui est devenu un classique des scandales politiques, consistant à rendre illisible une affaire en créant des dossiers dans le dossier.


DES CONTENTIEUX COUTEUX


Outre les frais d'avocats et de la mobilisation des services municipaux, la ville a déjà été condamnée à payer.

QUEL AMATEURISME !

À titre d'exemple la majorité municipale avait refusé de verser la subvention d'équilibre contractuelle à Q-Park. Saisie la CRC puis le préfet lui demandent de régulariser la situation. La ville refuse et saisit le tribunal Administratif, qui lui ordonne de régler cette dépense obligatoire.


Piteusement le tandem Gacquerre-Gibson s'exécute.


Nous sommes dans l'attente du jugement du Tribunal administratif de Lille sur le divorce sollicité par la ville de Béthune. Si celui-ci est prononcé, il le sera pour faute.


Pour faute de la ville de Béthune et la compensation risque de peser lourd dans les financements municipales et le porte-monnaie des béthunois


Pourquoi cette réalité révoltante et vérifiable est-elle masquée. Pourquoi cette soumission aux allégations de la majorité municipale béthunoise ? Pourquoi cette désinformation ?



 


Comprendre au-delà des manipulations commander ICI



Jean-Pierre Chruszez a consacré un chapitre complet : "Parking Leaks" dans son livre "Histoire de Tricheurs" à ce dossier sulfureux et sa gestion par Olivier Gacquerre.


 

LE MANAGEMENT DE LA PEUR



UN REDOUTABLE SYSTEME DE CLIENTÉLISME

À Béthune, jamais les centres de décision n'ont été concentrés si fortement aux mains d'un couple et de ses quelques affidés. Mieux que les Balkany à Levallois-Perret !

Le clan du couple Gacquerre contrôle la mairie de Béthune, l'agglo Béthune-Bruay, l'Office du tourisme, le Sivom du Béthunois. Elle comprend des conseillers départementaux, régionaux, voire une députée et même désormais une sénatrice, etc. Il a développé, à coups de subventions sélectives, un réseau de séides dans les associations, et des relations souterraines avec le communautarisme politico-religieux, qui prend racine et se développe dans la cité de Buridan.

S'opposer au couple, c'est risquer de perdre les avantages et autres passe-droits du clientélisme développé par cette oligarchie familiale élargie. Car les menaces ne sont désormais même plus masquées. La détention de tous les pouvoirs leur confère un sentiment d'impunité et, le couple s'estime au-dessus des lois. Ce que personne n'ose contesté et les soumissions politiciennes ne font que se succéder.


Le silence devient la règle… Souvent la lâcheté est une forme d'opportunisme.



LES COMPLICES DU DELIT DE NEGLIGENCE


Les élus de la soi-disant opposition municipale sont également muets sur le dossier. Par solidarité silencieuse avec Jacques Mellick, ou Stéphane-Saint-André coresponsable avec Olivier Gacquerre du délit de négligence, et de "l'oubli d'actionner la clause de revoyure".




 


Béthune et le Béthunois-Bruaysis, au-delà des déclarations médiatiques complaisantes du maire-président, sombrent dans le déclin, dans le silence de tous ceux qui se taisent par nécessité ou reconnaissance clientéliste…

C'est la conséquence traditionnelle de la concentration du pouvoir aux mains d'un clan qui se partage les prébendes du pouvoir.


 

(1°) le président de l'agglo en gestionnaire avisé ne semble pas tenir rigueur à son opposant d'hier dont il critique pourtant toujours la gestion. Il a fait appel à son expertise (non rémunérée), dans le cadre du conseil de développement de l'agglo Béthune-Bruay, pour contribuer à l'élaboration du projet de territoire, déjà surnommé, par les pessimistes :"l'Arlésienne," par les optimistes : le guide du "copier-coller".

(2) L'abandon notamment du projet du "Pôle Gare" de Jacques Mellick (cinéma, patinoire, commerces, hôtels etc.) qui va se traduire par 1,8 million d'euros versé aux entreprises en indemnités... Pour reprendre par la suite un à un les éléments du projet et s'en accaparer la paternité !

142 vues1 commentaire

1 Comment


Unknown member
Dec 19, 2021

un dossier où tous les élus qui se sont succédés ont une lourde part de responsabilité. Les perdants les contribuables bethunois. Olivier Gacquerre est d une grande malhonnêteté intellectuelle dans cette affaire.Peut être plus?

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