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BÉTHUNE-BRUAYS : UN COLLECTIF "AIRE DE GRAND PASSAGE" POUR UNE SOLUTION

Dernière mise à jour : 24 mars 2022


ILLUSTRATION TdNM


Ce collectif, qui s'oppose à la réalisation de l'aire de grand passage pour accueillir les gens du voyage à Houdain ou Divion (lire ici), va poursuivre son action. Il nous donne aussi une bonne leçon de démocratie citoyenne, et de solidarité intelligente.


Le collectif s'est réuni ce lundi à la mairie de Rebreuve-Ranchicourt, une bonne vingtaine de participants dont une douzaine d'élus. Ils ont écrit à la sous-préfète de Béthune qui a repris le dossier en main, devant l'incapacité de l'agglo de Béthune-Bruay à assumer ses obligations légales de réaliser une aire de grand passage. Mais aussi au président de l'agglo, Olivier Gacquerre, pour lui rappeler qu'il ne pourra éternellement se cacher son les jupons de Chantal Ambroise, la sous-préfète.


Daniel Dewalle, ancien maire de Houdain, et les maires de Beughin, Rebreuve-Ranchicourt, (tous conseillers communautaires de l'agglo Béthune-Bruay), ne se contentent pas d'une simple opposition catégorielle à une localisation (une nouvelle manifestation est programmée pour le 5 mars 2022), mais ils souhaitent trouver une solution à cette obligation légale, qui se veut surtout un geste de solidarité envers les gens du voyage.


Ils proposent de prétendre le taureau par les cornes, de réunir tous les acteurs de ce dossier, dont les forces de police et de gendarmerie, pour trouver la localisation idéale, du moins faisant l'objet d'un large consensus.


Nos conseillers communautaires se substituent en quelque sorte à la carence du président de l'agglo, et propose de construire les conditions pour une nouvelle concertation opérationnelle.


Ces élus assument, et quelque part nous réconcilient avec le Politique, en proposant une méthode pour rechercher des solutions dans l'intérêt général, dépassant les intérêts locaux, même légitimes.


Surtout, ils ne viennent pas faire une présence politicienne de soutien clientéliste aux habitants concernés, et sortir des banalités.


Encore moins jouer à l'hypocrite : "C'est la faute à l'État", pour masquer l'incapacité de l'agglo à trouver, hier comme aujourd'hui, une solution. Une démission des politiques.



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