BÉTHUNE : BIZARRE... VOUS AVEZ DIT BIZARRE ?

Biarzre ce calicot apposé sur le chantier de construction d'une salle de sport par l'institution privée Saint Famille, sur la friche de l’ex-antiquaire place Saint-Éloi (à l'intersection de la rue Berthelot et de Lille). 1 100 m2 au sol qui seront consacrés à un complexe sportif. Une opération privée à 1,5 M€.

UNE OPÉRATION À PRIORI TOTALEMENT PRIVÉE ?

DEMOLITION DU BATIMENT. SAUVEGARDE D'UNE PARTIE DES FAÇADES

L'institution privée Sainte-Famille a su saisir une belle opportunité. Cet investissement ne signifie pas de prochaines ouvertures de classes. L’établissement, qui comprend école primaire et collège, compte 930 élèves (500 collégiens et 430 écoliers) pour 31 classes (16 pour le collège, 15 pour l’école primaire). « Nous voulons rester à dimension humaine », relève Patrick Cireddu, directeur de l’établissement. Un nouvel espace de restauration a vu le jour, de même qu’un bâtiment, situé dans l’enceinte du groupement scolaire. « Aujourd’hui, notre besoin, c’est une salle de sport. »

UNE ALCHIMIE POLITICIENNE PAS TRÈS CHRÉTIENNE ?

A priori, la commune ne peut pas subventionner cet équipement sportif, même si la ville de Béthune participe au fonctionnement des écoles primaires privées sous contrat, comme lui impose la loi.

LA FUTURE SALLE DE SPORT DE L'INSTITUTION PRIVÉE SAINT FAMILLE A-T-ELLE ÉTÉ SUBVENTIONNÉE PAR LA VILLE DE BÉTHUNE ,

La ville de Béthune aurait-elle garanti l'éventuel emprunt de l'institution privée pour réaliser cette salle de sport ?

Un excès du service de propagande de la ville, sous la houlette de Mme Amel Gacquerre, épouse du maire et adjointe en charge de la communication institutionnelle ? Il faut dire que dès qu'un caillou bouge à Béthune ou au moindre coup de peinture, les béthunois ont droit à un calicot agressif au slogan d'une très grande originalité (médiocrité !) : "La ville bouge et se développe pour vous !".

Entrenous, si cela était vrai il ne serait pas nécessaire de communiquer inutilement sur le sujet !

Une récupération politicienne sournoise de paternité du projet, comme celui, entre autres, du cinéma à la gare ?

Les voies du seigneur sont impénétrables, mais pour ceux qui douteraient de la réssurection des corps qu'explicite si bien Saint Paul, à Béthune, il paraît, si l'on en croit la plume officieuse et complice du maire dans la presse locale, nous allons assister à la réssurection du projet de la patinoire !

Un mauvais démon nous souffle : "encore de l'enfumage !". On va encore nous accuser d'avoir une oreille sélective. Mais le "ON" est un con... nous le savons tous !