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BRIDGESTONE : LE SERVICE APRÉS VENTE ?

Après la danse de la pluie des élus locaux qui masquent leurs irresponsabilités en poussant des cris d'orfraie, ou lancent des pétitions pour appeler au secours quand le malade est mourant, l'État assurerait-il le service après-vente d'une décision de fermeture dont la brutalité interroge nécessairement ?


900 FAMILLES JETÉES A LA RUE. PAS QU'UNE FATALITÉ !



ON SE TIENT PAR LA BARBICHETTE.

La ministre du travail Elisabeth Borne a assuré vendredi sur Sud-Radio que l'Etat ne "laisserait pas tomber les élus et les salariés" de Bridgestone qui veut fermer en 2021 son usine de pneus de Béthune (Pas-de-Calais) où travaillent 863 salariés.


On comprend pour les salariés mais pourquoi les élus ? Pour les récompenser de leur coupable laxisme au mieux ou complicité au pire ! Tout le monde savait et les élus ont joué à l'autruche.

Le gouvernement français et le président de la région Hauts-de-France ont exprimé mercredi leur "désaccord total" sur la fermeture de l'usine de Béthune, dans le Pas-de-Calais, annoncée par le fabricant japonais de pneumatiques Bridgestone.



"Cette annonce, elle est brutale, elle est extrêmement choquante; annoncer la fermeture d'un site qui emploie aujourd'hui 863 salariés sans aucune étude alternative ça n'est pas responsable", a ajouté Mme Borne, disant attendre de l'entreprise "qu'elle assume ses responsabilités, qu'elle regarde tous les scénarios".



Une chanson reprise à l'unisson pour exonérer de toute responsabilité la classe politique, et surtout faire taire toute velléité de transparence sur le gaspillage d'argent public COMME UNE ODEUR DE SERVICE APRES VENTE Mme Borne a confirmé qu'elle se rendrait lundi sur le site de Bridgestone à Béthune avec la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher pour les "rencontrer" et "voir ce qu'on peut faire, quelles sont les prochaines étapes".

"Il y a des outils très puissants qui sont mis en place par l'Etat", a souligné la ministre, en citant "l'activité partielle longue durée qui permet de protéger les emplois", et d'autres qui permettent, "dans le cadre du plan de relance", de "moderniser les outils industriels".

 

Pourquoi les dirigeants de l'entreprise n'ont-ils pas fait appel à ces dispositifs, eux qui ont su par le passé mobiliser de multiples subventions d'argent public ? Ont-ils rempli leurs obligations contractuelles ? Si non, pourquoi ne pas avoir réclamé le remboursement ? Où sont les défaillances dans ces procédures codifiées ?


 

Une réunion est programmée avec, autour de la table, le président de la Région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, et des élus locaux.

Selon la Voix du Nord : En fin de matinée, nous avons demandé à Bridgestone si c’était bel et bien le cas. Réponse à la mi-journée  : « Aucun représentant de Bridgestone ne sera à cette réunion », sans plus de commentaire. Difficile de savoir si une invitation formelle avait été adressée à l’entreprise, et par qui... Du côté de l’intersyndicale, pas de contacts non plus au sujet de cette réunion.

Puis, peu après 17 h, un porte-parole de Bridgestone indique qu’« une discussion est en cours sur l’organisation de cette réunion », et que « l’intention de Bridgestone est de participer. »...


Une visite qui risque d'apparaître dans ce cas comme une opération de service aprés vente !

Une décision dont la bruatalité est telle que l'on ne peut imaginer qu'elle n'a pas bénéficié de quelconques complicités, aujourd'hui comme hier. Et pas que le corona virus ?

Le peuple s'était prononcé majoritairement contre une certaine Europe trop libérale... Qui soumet les nations aux lois du marché (1).



JPC


(1) Le référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe (aussi appelé traité de Rome II ou traité de Rome de 2004) eut lieu le 29 mai 2005. À la question « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l'Europe ? », le « non » recueille 54,68 % des suffrages exprimés.

Le résultat surprend les commentateurs politiques, les partisans du « oui » ayant bénéficié de 71 % des interventions dans les médias télévisés entre le 1er janvier et le 31 mars, à l'opposé des opinions exprimées sur Internet, majoritairement partisanes du « non ».

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