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BRIDGESTONE : LA DÉMISSION DES POLITIQUES.


SOLUTIONS "A"LTERNATIVES COMME SERVICE "A"PRÉS VENTE.

 

Au-delà de la langue de bois des élus , ce lundi scelle bien la mort du Bridgestone fabricant de pneus à Béthune et illustre tristement la fin du politique. Ce que symbolise malheureusement le maire de Béthune...


 

ADIEU LES POLITIQUES BONJOUR LES MÉDIATEURS.


Nos ministres, nos élus régionaux, nos parlementaires ne sont pas venus avec la détermination d'exiger la poursuite de l'activité industrielle du site dans la production de pneus, mais assurer le Service Aprés Vente. D'ailleurs la direction de Bridgestone Europe n'a même pas dédaigné se déplacer. À croire que ses représentants étaient sur place !


Nos soi-disant édiles acceptent sans le dire la fermeture, mais exigent avec des mots puissants que Bridgestone fasse des propositions pour compenser sa délocalisation. Logique, ils avaient voté oui au traité de Maastricht.


Les élus seront auprés des salariés pour les aider à négocier la fermeture et les solutions alternatives que Bridgestone est sollicité à produire. On va gagner quelques semaines pour calmer les esprits. imaginer un peu l'irruption d'un gilet jaune dans cette liquidation...

On va finir par regretter Montebourg qui lui au moins faisait des propositions, menaçait de nationalisation temporaire, etc.


SOLUTIONS "A"LTERNATIVES COMME SERVICE "A"PRÉS VENTE.


La nation France n'a plus d'État qui exige et propose, sinon des élus qui assurent le service aprés vente et ne peuvent que chercher, sincèrement pour certains, à minimiser les conséquences des solutions dévastatrices des financiers. Qui n'ont d'horison que les tableaux de bord de la rentabilité financière.

Aujourd'hui à Béthune, au-delà de la fermeture de Bridgestone, nous avons un médiocre replay de la mort du politique. Ce qu'incarne depuis plusieurs années le maire de Béthune.


UN FAUX CUL QUI SAVAIT ?



LA COMÉDIE DU GRAND BÉTHUNE LE DIRECTEUR DE L'USINE BRIDGESTONE ET LE MAIRE DE BÉTHUNE EN SPECTACLE !



Il faut arrêter de prendre les salariés de Bridgestone et les béthunois pour des cons. Le maire de Béthune qui est l’initiateur de la couteuse (100 000 € rien que pour l’animation) opération du Grand Béthune, dont il a confié la présidence à celui qui incarnait pour lui le « développeur économique », à savoir le directeur de l’usine Bridgestone Béthune, déclare aujourd’hui à RTL :

"Localement il n’y a pas de rupture, mais il n’y a pas de discussions possibles, puisque la direction locale n’a qu’une seule mission, c’est celle de fermer (…) Il faut aller chercher les décideurs à un autre niveau, c’est-à-dire ceux qui ont appuyé sur le bouton ‘off’ au départ, la direction européenne".


JETER NOTRE ARGENT PAR LE FENÊTRES


La solution du maire de Béthune est significative d’une génération d’élus sans scrupule pour le gaspillage d’argent public. Ci-dessous ce qu'il propose comme solution alternative pour la future friche Bridgestone, toujours à RTL :

« Le produit actuel est "sans valeur ajouté, qui de toute façon est condamné". "Si on veut garder l’usine sur Béthune, il faut absolument changer de produit. On est tous prêt à y mettre de l’argent et de l’énergie, voire d’apporter des accompagnements en termes de formation professionnelle si nécessaire", propose Olivier Gacquerre. »

Magistral foutage de gueules avec l’argent des contribuables. Il savait comme vice-président (avant d’en devenir président par des aussi tristes que médiocres manœuvres politiciennes et la honteuse trahison du maire de Lacouture), de l’agglo de Béthune-Bruay que l’Etat, la Région, et l’Agglo avait subventionné largement le site Béthunois. Déjà Bridgestone n’avait pas rempli ses obligations contractuelles.


 

Nous affirmons que les élus au lieu d’exiger le respect des conventions signées ont joué à l’autruche, élections obligent, et chercher des solutions n’ont pas pour exigé le remboursement de l'argent public, mais plutot faire « un cadeau » légalement à l'entreprise ! Ils ont construit consciemment ce que certains appellent une bombe à retardement.

 


À propos de la formation rappelons un épisode pas très glorieux au regard de la situation actuelle.


"la compétence pour un emploi durable".

Muriel Pénicaud, a effectué ce lundi 4 décémbre 2017 un déplacement à Béthune (Pas-de-Calais) dans l’usine de pneus Bridgestone. © Patrick KOVARIK / AFP/Archives


La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a effectué ce lundi un déplacement à Béthune (Pas-de-Calais) dans l’usine de pneus Bridgestone. L'occasion de visiter, avec le président de la Région Xavier Bertrand, le campus de métier qu'a créé la société en septembre dernier.

La formation et l'insertion professionnelle étaient au centre de cette visite. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a effectué ce lundi 4 un déplacement à Béthune (Pas-de-Calais) dans l’usine de pneus Bridgestone. Accompagnée du président de la Région Xavier Bertrand, elle a visité le campus des métiers qu'a créé la société en septembre dernier, un espace qui regroupe des établissements d'enseignement secondaire et d'enseignement supérieur, de formation initiale ou continue.

Concrètement, selon les informations rapportées par Franceinfo, les intérimaires recrutés vont être formés là-bas pendant deux mois et demi, une période pendant laquelle ils feront 80% de pratique et 20% de théorie. Puis, à la fin de leur formation et si tout se passe correctement, ils seront diplômés. L'entreprise sera également gagnante puisqu'elle embauchera une main d'œuvre formée.

Malgré les six millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi, de nombreuses entreprises, à l'instar de Bridgestone, peinent à recruter faute de trouver des salariés avec les compétences qu'elles recherchent. C'est pourquoi, la société japonaise a déployé les gros moyens pour lutter contre ce phénomène.

Sur son compte Twitter, la ministre du Travail est revenue sur son déplacement au sein de l'entreprise expliquant qu'une "trentaine de demandeurs d'emploi ont été formés aux métiers d'assembleurs pneumatiques et conducteurs de machine" depuis cette initiative. Pour elle, l'objectif est déjà fixé: "la compétence pour un emploi durable".

Pour cette opération Bridgestone a perçu de la Région 120 000 € !

JPC

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