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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

BRIDGESTONE : DE LA TRANSPARENCE ET PAS DE POLITIQUE SPECTACLE


Dans un communiqué, les représentants des salariés de l’usine béthunoise ont réagi à la réunion, tenue lundi au ministère de l’Économie et à laquelle ils ont assisté



L'INTERSYNDICALE DE BRIDGESTONEE BETHUNE




DE LA TRANSPARENCE


L’intersyndicale (Sud Chimie, CFDT, CGT, CFE-CGC, FO, CFTC, UNSA) se dit « inquiète » par l’un des scénarios présentés par le cabinet Accenture, mandaté par le gouvernement. Cette hypothèse, qui n’est pas seule, « prévoit une production annuelle de 3 millions de pneus et la suppression de 300 à 400 emplois » sur les 863 actuels. « Ce projet reste muet sur les investissements massifs qui avaient été promis par l’État dans le cadre du plan de relance », déclare l’intersyndicale qui demande « à disposer rapidement de plus d’explications d’Accenture. »

L’intersyndicales de préciser qu’elle « n’acceptera qu’un projet viable à long terme qui garantit le maximum d’emplois sur site ». Elle réclame « une réunion entre l’intersyndicale, le gouvernement et la direction de Bridgestone Europe afin de clarifier ces points ».

NON À LA POLITIQUE SPECTACLE

L’intersyndicale, qui travaille quotidiennement et localement sur le plan de sauvegarde de l’emploi, n’est pas dupe des jeux politiciens qui se déroulent actuellement, à la veille des élections départementales et régionales. Chat échaudé craint l’eau froide, et à Béthune chacun connaît l’expertise dans la récupération politicienne, sans lendemain, du premier magistrat ! Légitimement, l’intersyndicale souhaite reprendre la main sur cette partie du dossier jusqu’alors « pilotée » par les responsables politiques.

Le message envoyé à Bercy, à la Région, à l’agglo-ville de Béthune est clair : les représentants du personnel comptent jouer pleinement leur rôle dans les éventuels projets de réindustrialisation du site.


SONNEZ TROMPETTES DE LA RENOMMÉE


La députée Modem ( qui fait de moins en moins référence à son appartenance à LREM comme hier lors de la campagne des législatives) n'a pas assisté à la réunon de Bercy. Pas invitée ? Marguerite Deprez s'est fendue d'un étrange communiqué qui fera date dans le combat mené par les salariés de l'usine pour sa survie : " Notre arrondissement doit garder son ADN industriel". sonnez trompettes de la renommée !

Comme le déclare à la presse Stéphane Ducrocq, l'avocat de l'intersyndicale : "Le gouvernement est motivé, la Région est motivée...il ne faut pas tourner en rond avec des gens motivés !"

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