BARLIN : LES CHIENS ABOIENT LA CARAVANNE PASSE

FERMETURE DU MARCHÉ : LE COVID A BON DOS !

Comme elle le fait régulièrement depuis sa création en 2011, L’Arche du 62 a dressé le bilan de ses activités. Lors d’une conférence de presse cette fois car cette année, les bénévoles qui luttent contre la maltraitance animale sont particulièrement remontés. Lors du dernier conseil municipal de Barlin leur travail a été critiqué par le chef de file de l’opposition

Et d’annoncer pèle mêle que l’association a quand même multiplié ses interventions comme la stérilisation de 23chats errants à Angres. Elargi son rayon d’intervention aux communes de Nœux-les-Mines, Verquin, Hersin-Coupigny ou encore Sailly-Labourse qui lui attribuent d’importantes subventions et combat aussi contre la malveillance des animaux. Tout cela dans le contexte de l’épidémie du Covid 19.

Au-delà du bilan, c’est pour l’opposition municipale, un règlement de compte politique. D’autant plus qu’un membre influent de l’association a été recruté dans un collège par le Département. À l’époque où papa était président ?

UN BILAN CONTESTÉ

Le chef de l’opposition municipale Rémy MAJORCZY, mis en cause médiatiquement par les dirigeants de l'Arche du 62, tient à apporter quelques vérités. Pour lui :

« Cette association très présente sur le terrain pendant la campagne électorale (au bénéfice de qui... ?) - nous nous le demandons - est désormais totalement invisible et injoignable pour les Barlinoises et Barlinois dans le besoin ! Je respecte toutefois leur travail, je rappelle être Président d'association depuis pas mal d'années...la chose n'est pas aisée. ».

Et de poursuivre :

« Dans de nombreux quartiers de la Ville, des chats pullulent, errent par dizaines devant les portes et fenêtres des riverains (odeurs nauséabondes, déjections, bruits insoutenables...).

Pour masquer le peu de travail réalisé, Julien DAGBERT accuse l'opposition de vouloir supprimer les chats et met en cause le Covid dans le retard du dossier (en plus du marché couvert, visiblement cette épidémie a bon dos...)

La réalité est toute autre, dans la rue Chateaubriand, un foyer (intouchable car proche du pouvoir en place ?) en accueille plus d'une dizaine à son domicile.

Rémy MAJORCZY denonce les incivilités tolérées

Ce sont des dizaines d'animaux (qui appartiennent à cette même personne ?) qui se sont fait stériliser, aux frais du contribuable, L'opposition municipale, dont je suis le chef de file, aime les chats !! A condition que chacune et chacun puisse cohabiter dans de bonnes conditions.

De la nourriture est distribuée dans les pelouses communes (frites, pates, viande...) ce qui ne fait qu'accentuer le problème et exaspère les riverains.

Des dispositions ont-elles été prises par le Premier Magistrat (la législation étant pourtant claire) ? que nenni ! .

La population de cette rue comme des autres secteurs de la Ville attendra (les élections terminées, on va dia que c'est encore la faute du COVID...).»

UNE OPÉRATION POLITIQUE

Rémy MAJORCZY n'en demord pas, ce bilan médiatisé est une opération polticienne téléguidée :

"Enfin, Monsieur Frédéric CRYSPIN (ndlr: président de l'association) clame haut et fort qu'il ne fait pas de Politique. Lors du dernier Marché de Noël de son association (à quelques semaines du scrutin…), il oublie ses nombreuses références émises sur scène (vis à vis de mon vocabulaire de campagne électorale). Il oublie son engagement aux côtés de Monsieur COURCHELLE lors des municipales de 2008, avant de se raviser (pour quelles raisons?) en faveur du Père DAGBERT.

Ce Monsieur est désormais aux côtés du fils dans les moments difficiles..."

Pour conclure :

« L'opposition municipale, dont je suis le chef de file, aime les animaux ! À condition que chacune et chacun puisse cohabiter dans de bonnes conditions. »

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À Barlin, comme dit le proverbe, les chiens aboient mais la caravane de l’opposition municipale poursuit sereinement son chemin.

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