AIRE DE GRAND PASSAGE DU BÉTHUNOIS-BRUAYSIS : LÂCHETÉ POLITICIENNE ET LANGUE DE BOIS !
Dernière mise à jour : 4 mai 2021
La création et la gestion des aires de Grand Passages est une compétence des communautés d'agglomération. Il leur appartient dans le cadre du plan départemental d'assurer la maîtrise d'ouvrage de ce type d'équipement, conformément à la loi.
Malgré les rappels à l'ordre et la mise en demeure préfectorale, l'agglo Béthune-Bruay a joué à l'autruche, si bien que le préfet Louis Le Franc, a mis les pieds dans le plat. Un terrain est « éligible » le long de la RD941, sur Sailly-Labourse, à la lisière d’Annequin. Le calendrier prévoit des travaux dès janvier 2022 et une ouverture en juin 2022. Le financement est assuré par l'agglo : 600 000 € sont d'ailleurs provisionnés !
Il va sans dire que le préfet, dans ce type de situation sensible, a informé en amont le président de l'agglo de sa décision, et ce dernier, espérons le, Monsieur Dominique Hennebelle maire de Sailly-Labourse, son conseiller délégué en charge des Centres de Première intervention et de la défense incendie. Le premier magistrat de la commune avoue avoir été informé le 25 mars 2021.
C'est en toute connaissance de cause que nos deux élus votent comme un seul homme le budget de l'agglo 2021, sans évoquer ce projet.
Pour protester, contre la décision préfectorale, ils auraient très bien pu proposer l'éventuelle suppression de la provision pour bloquer l'opération...
Aussi, que le maire de Sailly-Labourse sorte aujourd'hui l'étendart de la révolte frise la supercherie !
Ce sont les habitants de la commune, surtout les voisins du projet d'aire de Grand Passage, vous savez ces personnalités certes qualifiées, mais pas élus, qui osent se rebiffer, et qui horripilent le président de l'agglo... On devrait presque leur interdire de voter. La démocratie sans le peuple !
Alors nos élus prennent le train en marche, et vont devoir s'opposer comme pour Bridgestone... Une posture bien rodée. C'est la faute au préfet, c'est la faute aux incapables d'hier, et évidemment on aime bien les gens du voyage mais chez le voisin.
Inutile même d'évoquer la notion d'intérêt général, elle est bannie de l'hôtel communautaire depuis l'arrivée Olivier Gacquerre à la présidence. On lui a substitué la notion de rentabilité.
Un jour, et il n'est pas lointain, les citoyens vont se révolter contre cette lâcheté politicienne et sa langue de bois.
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