L'aire d'accueil de "Grand Passage", est une obligation légale pour les communautés d'agglomération. Sa réalisation pose un problème pour l'agglo de Béthune-Bruay, et sa gestion est révélatrice du manque de courage politique (ou de préoccupations essentiellement électoralistes) de nos élus. Triste constat mais pas surprenant. Sans vision ni ambition, endormies, ne pensant qu'à court terme et qu'à l'intérêt égoïste, nos élus sont saisis d'un funeste rétrécissement d'horizon, foncièrement incapable de voir plus loin, plus haut et plus large.
Certes le non respect de ses obligations par l'agglo de Béthune-Bruay est un héritage pour le président actuel. L'éxécutuf précédent (dont il faisait néanmoins partie) a manqué cruellement de courage, et a forcé le préfet à faire respecter la loi en ordonnant le création d'une aire de "grand Passage", conformement aux disposition du schéma d'aménagement du territoire existant (lire ici).
Le président de l'agglo, parfaitement informé, a laissé faire pour ne pas perturber le vote de son budget, et il joue aujourd'hui, devant les vives réactions des élus et habitants concernés, l'idiot utile.
Sans proposition concrête, sans orientation, ce qui est le rôle minimal d'un élu responsable, il fait la danse de la pluie de la concertation ! C'est à dire du vent...
Sans majorité politique réelle, il est condamné à la recherche permanente de consensus mous. Ce qui conduit à une politique au fil de l'eau où la recherche de pseudo économie constitue l'axe principal. Que ne masqueront pas une abondante production sémantique et une prestidigitation médiatique, où s'accumulent de nouvelles annonces comme autant de lapin sorti d'un chapeau sans fond. Mais derrière les mots, un vide sidéral.
L'agglo va aller dans le mur.
N'écoutez pas les conseils de ceux qui vous serinent qu'il faut laisser le temps au temps, c'est le refrain de ceux qui gouvernent par adaptations successives, c'est-à-dire par résignation cumulatives.
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