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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

ZEMMOUR : « J’ai décidé de prendre notre destin en main. »


« J’ai décidé de prendre notre destin en main. » Dans une vidéo de dix minutes diffusée sur les réseaux sociaux, le polémiste a officialisé sa candidature.


Éric Zemmour a annoncé dans une vidéo de 10 minutes sa candidature à la présidentielle. Pendant près de quatre mois, il aura joué avec les nerfs de ses supporteurs, entretenu un vrai-faux suspense et dynamité le début de campagne avec des propositions chocs et des sorties contestées. Éric Zemmour avait profité du lancement de son livre La France n’a pas dit son dernier mot pour écumer les plateaux de télé, distribuer bons et mauvais points et affiner ses (rares) propositions. Le tout en affolant les audiences.

Dans la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, ressemblant davantage à un appel, avec en bande-son la 7e symphonie de Beethoven, Zemmour a esquissé les grands axes de sa campagne, a célébré l’histoire de France et a regretté « la tyrannie des minorités ».

Il a exalté un « sentiment de dépossession » : « Vous vous sentez étrangers dans votre propre pays, vous êtes exilés de l’intérieur », a-t-il déclaré, désireux de « cesser de livrer nos enfants aux expériences égalitaristes des pédagogistes et des docteurs Folamour des théories du genre et de l’islamo-gauchisme ».


« Nous devons rendre le pouvoir au peuple, le reprendre aux minorités qui ne cessent de tyranniser la majorité, et aux juges qui substituent leur férule juridique au gouvernement du peuple », a-t-il lancé.


« Vous me connaissez depuis des années […]. Je me suis longtemps contenté du rôle de journaliste, de Cassandre, de lanceur d’alerte […]. Il n'est plus temps de réformer la France, mais de la sauver. Comme vous j’ai décidé de prendre notre destin en main. C’est pourquoi j’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle. »




Le plus dur commence pour Éric Zemmour. En plus des 500 parrainages à recueillir, une équipe à structurer, des soutiens à convaincre, le néocandidat devrait réussir sa mue et quitter ses habits de polémiste pour enfiler ceux de prétendant à l’Élysée. Ce qu’il n’a pas toujours réussi à faire dans ces quatre mois qui l’ont vu monter jusqu’à 17 % des intentions de votes avant de retomber et d’être distancé par Marine Le Pen.



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