Xavier Bertrand, ou la parole girouette de "Séraphin Lampion" ?

Aujourd’hui candidat à la présidence de la république, Xavier Bertrand disait récemment préférer les communistes aux identitaires ? C'est son droit et un peu facile dans la démagogie.

Il s’offusquait cette semaine sur TF1 qu’on puisse évoquer devant lui l’idée qu’il ait à se soumettre à des primaires… Cette petite archive de 2013 (voir ci-dessous) n’en est que plus amusante…

Mais ne supprend pas les Béthunois qui savent par expérience le peu de crédit que l'on peut accoder aux propos de l'exécutif municipal de la cité de Buridan, en nombre dans la majorité régional de l'ex-assureur dénomme méchamment Séraphin Lampion (de la BD Tintin) par l'entourage de l'ex-président Nicolas Sarkozy.

Comme disait l'autre, qui est loin d'être un con, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Mais il faut s'attendre à une pluie de commentaires plus ou moins désagréables sur l'ex-maire de Saint Quentin, suite à ce changement opportuniste de posture. Déjà les couteaux sont sortis.

Maud Bregeon, porte-parole de LREM, sur Europe1 : "Bertrand, c'est un François Hollande de droite, mais en moins drôle." Dans Les Echos, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement : "On veut nous vendre 'Xavier le réformateur' mais c'est 'plastic Bertrand'." Dans Le Figaro, Stanislas Guérini, patron du parti présidentiel : "La réalité, c'est qu'il n'a pas la trempe d'Emmanuel Macron. Il épouse les humeurs du moment et son discours sonne faux."