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UNE BOMBE : " il n’y avait pas de raison économique de fermer l’usine BRIDGESTONE "

Dernière mise à jour : 23 janv. 2022



(Photo TdNM)



Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) a été signé le 12 février. La fin de Bridgestone Béthune est prévue le 3 mai mais les Affranchis de Bridgestone ne désarment pas. Ils poursuivent l’usine française pour rupture abusive de contrat. . Les Affranchis un collectif d’une quarantaine de salariés de l’usine béthunoise.qui ont comme avocat Me Fiodor Rilov.




Délibéré du tribunal de Lille



QUEL GACHIS !


La semaine dernière, le tribunal de Lille a jugé que le contrat de production de pneus pour l’usine de Béthune est toujours en cours, relevant que d’après Bridgestone, le niveau de production n’avait pas baissé. En d’autres termes, il n’y avait pas de raison économique de fermer l’usine. « On a contraint Bridgestone à lever le voile sur ce qui s’est vraiment passé, ce qui jette une lumière crue sur leurs motivations, déclare Me Fiodor Rilov à la presse.


 

"L’usine n’est pas fermée car elle n’est plus en mesure de fabriquer des pneus. Il s’agit d’une stratégie interne à Bridgestone qui viole le contrat passé avec elle-même afin de afin de transférer la production française vers une usine étrangère. »

 

POURQUOI L'ÉTAT ET LES ÉLUS LOCAUX ONT -ILS JOUÉ À L'AUTRUCHE



Comme une odeur de complicité...

C’est une première ! Il n’y a jamais eu de tentative de faire exécuter un contrat commercial entre une usine qui fonctionne grâce à un contrat la liant à sa société mère. » jubile l'avocat des Affranchis tout en regrettant que le tribunal de Lille prive le collectif du droit d'agir, c'est-à-dire d'obliger Bridgestone à respecter le contrat avec sa filiale. Une décison dont il va faire appel. Mais qui avait le droit d'agir ?



Pourquoi la démarche du collectif n'a pas été soutenue par les élus locaux, plus enclins à assurer le service aprés vente de la fermeture, et se réfugiant derrière le bouclier d'un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) (1) où ils mettent en exergue des indemnités supralégales.

Comme une odeur de complicité...


OÙ SONT LES 1 500 000 EUROS ?



L'usine Bridgestone a perçu illégalement environ 1,5 millions euros de subvention de la Communauté d'Agglomération de Béthune-Bruay. Nous disons bien en dehors des clous !

Le président, Olivier Gacquerre, avait cédé sous le poids de nos arguments et surtout suite à nos articles sur cette affaire sulfureuse (lire ici) Il s'était engagé personnellement, en gonflant les muscles, à récupérer cet argent public. Qu'en est-il des démarches entreprises ? En perte et profit ?


Ce qui pourrait être assimilé à une complicité de détournement de fond public ! Qui sont les responsables de ce fiasco à l'odeur pénale.

Plainte en perspective...






(1) Ce plan doit être approuvé par les services de L'État (DIRECCTE). Il va sans dire que ce jugement va accélerer les choses....

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