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BÉTHUNE : LE FIASCO DES RÉUNIONS DE QUARTIER. OU LE MANAGEMENT DE LA PATATE CHAUDE !


PHOTO ILLUSTRATION TDNM



Des participants que l'on peut compter sur les doigts d'une main, si on décompte les fonctionnaires et élus présents ! À titre d'exemple, ce sont à peine 20 habitants du quartier du Mont Liébaut qui se sont déplacés, pour apprendre rien de nouveau. Pas mieux à la Pierrette.



La démocratie participative sans les habitants est une spécialité de la majorité municipale béthunoise actuelle, déjà dénoncée par un lumineux carton rouge à l'époque, par l'Association de lutte contre la corruption "Anticor"


Le fiasco des réunions de quartier révèle un malaise profond du fonctionnement de la démocratie locale à Béthune et surtout le discrédit de la parole publique


LES MASQUENT TOMBENT


LE PANNEAU APPOSÉ OPPORTUNÉMENT PAR OLIVIER GACQUERRE MAIRE SORTANT-CANDIDAT DURANT LA DERNIÈRE CAMPAGNE DES MUNICIPALES



La ville a démontré, une fois de plus, son incapacité à conduire avec rigueur l'opération de construction du nouveau centre commercial (un retard qui se calculera en années, mais comme de coutume, c'est la faute aux autres) et cerise sur le gâteau, elle ne sait toujours pas de ce qu'elle fera du centre Olympie actuel ! (LIRE ICI)



 

MÉDIOCRITÉ


"Quelle médiocrité" nous a confié une ex-élue du quartier, qui se souvient également des deux cents habitants présents lors des réunions de quartier de Jacques Mellick. À l'époque la parole publique avait du crédit !

Grande innovation : les habitants vont être consultés pour la dénomination du nouveau centre... Un os à ronger devant le vide absidiale des propositions municipales. En politique une absurdité n'est pas un obstacle disait déjà Napoléon Bonaparte.


 

DES RÉUNIONS RÉDUITES À LA BOBOLOGIE DU TROTTOIR ET AUX INCIVILITÉS


C'est une constante de ce type de réunion, que les préoccupations des habitants se portent sur préoccupations quotidiennes, et le trou dans le trottoir que l'on emprunte tous les jours, devient vite un gouffre. C'est légitime. Ce type de réactions constitue un indicateur de l'efficacité de l'intervention des services municipaux. Jamais les réclamations n'ont atteint une telle ampleur. Espérons que la majorité municipale en tire les enseignements en termes budgétaires et surtout organisationnels ? Paradoxalement dans une commune qui se glorifie d'être Smart City. Nous reviendrons prochainement sur ce sujet....


Les incivilités notamment routière et autres délits, sans surprise dans une commune classée comme insécuritaire dans une sérieuse enquête réalisée par le quotidien le Figaro, ont été dénoncées par les habitants, à chaque réunion.


Une ville qui se glorifiait pendant la campagne des municipales de disposer d'une police municipale classée selon notre quotidien favori dans le top dix ou cinq des polices municipales de France. Pour la frime ?


Pour Olivier Gacquerre, occupant actuel de l'hôtel de Ville, c'est la faute à la Police Nationale qui ne parvient pas à faire respecter la réglementation, notamment les excès de vitesse en ville. Mais que fait donc la pléthorique police municipale ? Distribuerait-elle encore, en catimini, la propagande du maire ?


Une ville aussi où le premier magistrat a eu des comportements plus que laxistes lors de certaines incivilités, qui ont constitué un appel d'air. Souvenez-vous de la mansuétude de l'occupant actuel de l'hôtel de ville lors d'acte non condamnés et non sanctionnés. Par calcul électoral pour certains aux conséquences collatérales de plus en plus visibles


Voir la vidéo ci-dessous à titre d'exemple.



LE MANAGEMENT DE LA PATATE CHAUDE


C'est devenu une évidence locale : Olivier Gacquerre fuit devant l'adversité et passe sans ambages la patate chaude du problème à autrui (1). Le dossier de l'aire de Grand Passage de l'agglo Béthune-Bruay illustre parfaitement cet pratique. Olivier Gacquerre s'est refugié sous les jupons de la sous-préfète de l'époque.


Sans surprise nous retrouvons les mêmes comportements lors des réunions de quartiers face à certaines revendications. Hakim El Azouzi, le poulain du maire pour les législatives (et la gifle monumentale à Béthune intramuros) la met en œuvre lors de la réunion.


Magasin de la Ressoucerie "A la Courte Échelle" à Béthune



À un habitant de la cité des Cheminots s'inquiète que les encombrants ne soient pas pris en charge par "A la Courte Échelle". La réponse d’Hakim Elazouzi, adjoint en charge des solidarités et président de l’association Habitat Insertion(2) « Ce service doit vous débarrasser de tout. Je remonte l’information. ».

Président de l'association, il ne va pas régler le problème mais faire remonter l'information à ... lui-même !


UN NOUVEAU PLAN DE CIRCULATION ?


Il paraît que l'occupant actuel de l'hôtel de ville réfléchit, enfin il a fait appel à un bureau d'études pour réfléchir à l'élaboration d'un nouveau plan de circulation ! Un remède miracle pour régler une fois pour toute les problèmes de circulation et les incivilités routières qui se multiplient sous le regard aveugle de la majorité municipale et de sa pléthorique police municipale.


Les béthunois sont habitués à ces déclarations sans suite de nos joueurs de pipeau, élus par défaut mais riche en défauts



(1) Ou accuse les autres d'être responsable


(2) "A la Courte Echelle" est la branche ressourcerie de l'association "Habitat Insertion" qui est dirigée par un conseil composé de 20 membres dont la Présidence est assurée par Hakim El Azouzi et dont les structures sont les suivantes :





On a pu apercevoir à Béthune certaines des activités de ce "holding associatif" notamment dans le domaine de la rénovation d'habitations privées. Les comptes de l'Association, qui emploie plusieurs centaines de salariés, sont indisponibles sur les sites spécialisés. À suivre





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