On ne va pas ironiser sur la signification du terme "structurant" dans la bouche du bourgmestre béthunois, mais c'est de la même veine que l'affirmation que le béthunois dispose de la première police intercommunale de France.
Une vaste fumisterie !
UN AMÉNAGEMENT CLIENTÉLISTE
Cela étant les petites opérations présentées dans tous les quartiers (enfin presque) ne contribue pas au développement volontariste de la cité, et non qu'une visée tristement électoraliste. Il faut remettre les choses à leur juste valeur et ne pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Encourager des micros-marchés dans les quartiers ou planter des arbres, comme hier on créait des ronds-points, c'est sympas, mais cela ne constitue pas un projet de territoire pour la commune. C'est cela le "Grand 'Béthune" !
Quant au seul projet structurant la patinoire, un véritable monstre du loch Ness, que l'on ne fait plus, que l'on refait de nouveau, enfin peut-être mais plus tard, si l'agglo...
La valse des hésitations caractéristiques des bateaux sans capitaine.
Prenons un simple qui colle à l'actualité. Le maire, la main sur le cœur, nous explique que les seniors sont les bienvenus. Mais lesquels ? Il annonce fièrement que trois maisons de retraite vont prochainement s'ouvrir dans la cité de Buridan. Oui mais pas par la volonté politique. Ce sont des opérations lucratives initiées par des capitaux strictement privés et destinées à une clientèle de retraités aisés. Qui dans l'imaginaire du maire votent en majorité pour lui.
Aucune initiative de la part de la ville ou du Sivom du Béthunois pour ouvrir de nouvelles maisons de retraite publiques, destinée à une clientèle moins fortunée. On vit toujours sur l'héritage laissé par les prédécesseurs. Pourtant la cité de Buridan compte un tiers de ses habitants vivant sous le seuil de la pauvreté. Il est même programmé de fermer la Résidence séniors des Sorbiers.
C'est la même logique qui s'impose pour la construction de nouveaux logements. La majorité municipale laisse faire et encourage l'initiatives privée pour la construction de logements de standing destinée à une population favorisée. Toujours cette idéologie dogmatique de vouloir faire attirer les classes supérieurs, surtout en centre ville, avec qui elle pense partager la même idéologie. Lire ICI
PAS UN MOT SUR L'UNIVERSITÉ
La ville a la chance de posséder un pôle universitaire, qui malheureusement se détériore faute de volonté politique de la majorité municipale.
Rien pour aménager un campus universitaire doté de services minimums pour les étudiants. Comme un guichet bancaire par exemple !
Aujourd'hui les étudiants vivent sur Lille car Béthune n'est pas une ville universitaire. Pourtant les étudiant contribuent fortement au dynamisme commercial et à l'animation d'une ville.
Mais il y a un mais... ils ne votent pas dans leur grande majorité à Béthune. Aussi, ils sont exclus du radar des préoccupations électoralistes du maire.
AUCUNE VISION PROSPECTIVE ET DU N'IMPORTE QUOI
Dans ce capharnaüm (1)sans colonne vertébral ou d'objectifs d'aménagement formalisés, une bonne nouvelle (sic !) : le premier magistrat avait annoncé le déclin démographique inéluctable de la commune avec les fermetures inévitables de classes ("Dans dix ans il y aura 30% d'élèves en moins", dixit Olivier Gacquerre. Lire ICI), etc. Aujourd'hui, c'est un autre son de cloches. La ville va gagner 10% d'habitants, donc un phénomène inverse. En clair il dit n'importe quoi en fonction des circonstances !
L'exécutif municipal privilégie le très court et court terme. Celui des échéance électorales mais pas celui, moins rentable électoralement, de la mise en chantier des fondations pour la construction d'une ville dynamique et attractive pour les générations futures.
Quid du devenir du port fluvial avec l'arrivée du canal Seine-Nord ?
Quid du port de plaisance ? ETC.
Béthune Smart-City un pipeau qui prend le chemin de l'eau du robinet, et pas celui des grandes eaux de Versailles !
"De la Métropole d'Hier au Village de demain"
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